
Après le veto opposé à l'ONU par Moscou et Pékin à une résolution demandant une trêve de sept jours à Alep en Syrie, le président français, François Hollande a critiqué mercredi l'"obstruction systématique de la Russie".
François Hollande a dénoncé mercredi une "obstruction systématique de la Russie" dans le dossier syrien, après le veto opposé à l'ONU par Moscou et Pékin à une résolution demandant une trêve de sept jours à Alep (nord).
"Cette obstruction systématique de la Russie conforte le régime de Bachar al-Assad dans sa logique destructrice qui atteint les populations civiles sans défense", écrit l'Élysée dans un communiqué publié à l'issue d'un Conseil de défense qui s'est tenu mercredi matin.
La Russie et la Chine ont mis lundi leur veto au Conseil de sécurité à une résolution demandant une trêve de sept jours à Alep. C'est la sixième fois que la Russie bloque ainsi une résolution du Conseil sur la Syrie depuis le début du conflit en mars 2011, et la cinquième fois pour la Chine.
La Russie, alliée du régime du président syrien Bachar al-Assad, avait émis de fortes réserves sur ce texte, négocié pendant plusieurs semaines. En dernière minute, elle a tenté d'obtenir un report du vote. Mais après des consultations, les promoteurs du texte - soutenus par Washington, Londres et Paris - ont décidé d'aller de l'avant.
Le ministre français des Affaires Etrangères Jean-Marc Ayrault avait déjà estimé que la Russie empêchait le Conseil de sécurité "d'assumer ses responsabilités à l'égard des populations civiles en Syrie qui font face à la folie destructrice du régime de Bachar Al-Assad, comme des groupes terroristes, à commencer par Daech", acronyme arabe du groupe Etat islamique.
Avec AFP