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Après deux refus de sa demande de libération conditionnelle, Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent, a décidé de ne pas se pourvoir en cassation, ont annoncé ses avocates, vendredi.
Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, a renoncé, pour le moment, à une libération conditionnelle.
Par la voix de ses avocates, cette détenue, dont le sort a provoqué un large débat en France sur la définition de la légitime défense, a annoncé, vendredi 25 novembre, qu’elle ne se pourvoirait pas en cassation, après un nouveau rejet de sa demande.
Une nouvelle demande possible
Le tribunal d'application des peines de Melun (Seine-et-Marne), le 12 août, et la cour d’appel de Paris, le 24 novembre, avaient successivement refusé cette demande, pourtant rendue possible par une grâce partielle du président François Hollande. Le 31 janvier, le chef de l'État avait en effet supprimé la période de sûreté de sa peine.
Pour refuser la libération conditionnelle, le tribunal d'application des peines de Melun avait reproché à Jacqueline Sauvage "de ne pas assez s'interroger sur son acte" et estimé qu'elle ne pouvait "prétendre vivre à proximité des lieux des faits, dans un environnement qui, compte tenu des soutiens dont elle bénéficie et de la médiatisation des faits, risquerait de la maintenir dans une position victimaire".
Si elle le souhaite, Jacqueline Sauvage pourra déposer une nouvelle demande de libération.
Avec AFP