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Affaire des paris suspects : les frères Karabatic de nouveau devant la justice

Seize prévenus, parmi lesquels les frères Karabatic, font de nouveau face aux juges dans le cadre du procès en appel dont il font l'objet pour des paris liés à un match présumé truqué en 2012. Ils avaient été condamnés en première instance.

Les frères Karabatic sont de retour sur le banc des accusés. Le procès en appel de la vedette du handball français, Nikola, de son frère Luka et de leurs 14 coprévenus, s'est ouvert lundi 21 novembre à Montpellier. Tous sont jugés dans une affaire de paris liés à un match présumé truqué en 2012.

Les frères Karabatic, qui disputaient avec leur club du PSG un match en Hongrie dimanche, sont arrivés avec cinq minutes de retard au tribunal. Ils se sont assis face au président du tribunal avec leurs compagnes respectives – elles aussi poursuivies dans ce dossier – dans la cour d'assises, où se déroule exceptionnellement ce procès en appel.

Reconnus coupables en première instance

En première instance en juillet 2015, le tribunal correctionnel de Montpellier avait reconnu coupables 16 prévenus, poursuivis pour escroquerie ou complicité d'escroquerie, et leur avait infligé des amendes allant de 1 500 à 30 000 euros. Aucune peine de prison n'avait en revanche été prononcée, contrairement aux réquisitions.

Les prévenus sont accusés d'avoir "trompé la société Française des Jeux" (FDJ) pour "la déterminer à remettre une somme totale de l'ordre de 300 000 euros aux gagnants".

Jusqu'à cinq ans de prison

Le cœur de l'affaire porte sur des paris passés à hauteur de plus de 100 000 euros et à la cote de 2,9 contre 1 sur le résultat à la mi-temps d'un match disputé et perdu en mai 2012 par le club mené par Nikola Karabatic, Montpellier, face au club de Cesson. Montpellier était alors déjà sacré champion de France, tandis que Cesson tentait d'éviter la relégation en division inférieure.

Nikola Karabatic, qui n'avait pas participé à ce match comme son frère et plusieurs autres joueurs cadres de Montpellier, est notamment accusé d'avoir fait miser par sa compagne la somme de 1 500 euros sur la défaite de son équipe à la mi-temps.

Les prévenus encourent cinq ans de prison et 375 000 euros d'amende ainsi que l'interdiction pendant cinq ans d'exercer l'activité professionnelle ayant permis l'infraction.

Avec AFP
 

Tags: Handball, Justice,