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Dans le journal de l'économie de ce lundi 21 novembre, la Chine qui voudrait profiter du déclin annoncé du partenariat transpacifique pour imposer sa vision du libre-échange et Theresa May qui s'apprête à baisser l'impôt sur les sociétés pour attirer les entreprise au Royaume-Uni, malgré le Brexit.

Ce devait être un dernier sommet de l'APEC triomphant pour Barack Obama, celui où il allait pouvoir se réjouir de la signature du partenariat transpacifique, qu'il avait rêvé de mettre en place. Finalement, avec l'élection du protectionniste Donald Trump, ce "TPP" semble déjà mort-né, malgré les déclarations des uns et des autres. Du coup, la Chine qui était exclue de ce traité, veut en profiter pour imposer sa propre vision du libre-échange et convaincre les pays, notamment d'Amérique latine, à rejoindre le club que Pékin a déjà commencé à mettre en place, le RCEP. Et visiblement, la Chine obtient déjà des résultats puisque le Pérou et le Chili se disent prêts à le rejoindre.

Autre titre de l'actualité économie, le discours de Theresa May devant les patrons britanniques, ce lundi. La chef du gouvernement veut frapper fort. Selon le Daily Telegraph, elle devrait annoncer une baisse de la fiscalité des entreprises sous les 15% et faire du Royaume-Uni le pays le plus attractif du G20 sur ce point.

Mais avant même de mettre en place cette mesure, Theresa May a de quoi se réjouir, puisque après Amazon et Google, qui annonçait tour à tour il y a quelques jours la création de milliers d'emplois dans le pays, c'est au tour de Facebook de promettre l'embauche de 500 personnes pour son siège de Londres.