
Le secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui va prochainement quitter ses fonctions, est l’invité de Marc Perelman. Il revient notamment sur la crise syrienne et les défis que représente l’élection de Donald Trump pour la communauté internationale.
Interrogé sur France 24, le secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit "très encouragé" par le discours de victoire de Donald Trump. Ban Ki-moon espère que le prochain président des États-Unis respectera les traités internationaux qu’il a si vivement critiqués durant sa campagne électorale, notamment celui sur le climat.
"Cet accord sur le climat qui a été trouvé à Paris a été le couronnement d’un engagement très fort des 193 États membres (...). Il n’y a pas de retour en arrière possible, c’est irrévocable", estime Ban Ki-moon.
Alors qu’il s’apprête à quitter son poste de secrétaire-général de l’ONU, Ban Ki-moon reconnaît que la crise syrienne est le plus grand "échec collectif" de ces dix dernières années.
"Le cas syrien est un exemple criant de ce que nous n’avons pas pu réaliser. Mais il y a aussi le Sud Soudan, le Yémen, la République centrafricaine, le Burundi. Ils [les dirigeants] se battent tous, ils n’écoutent pas la voix du peuple, et se concentrent sur leurs petits intérêts", conclue Ban Ki-moon.