Les salariés d'iTELE ont voté mercredi la fin de la grève à l'unanimité moins deux abstentions, mettant fin à un mouvement historique de 31 jours. Près d'un tiers de la rédaction va quitter la chaîne, selon des grévistes.
C'est fini. Après 31 jours de conflit, les salariés d'iTELE ont voté mercredi 16 novembre la reprise du travail, mettant fin au mouvement de grève le plus long de l'audiovisuel privé.
"La société des journalistes d'iTELE, digne et debout, appelle à la reprise du travail dès que le protocole d'accord (avec la direction, NDLR) sera signé", a indiqué la société des journalistes d'iTELE sur son compte Twitter.
Vingt-cinq journalistes ont annoncé leur départ mercredi en assemblée générale, s'ajoutant à la dizaine qui était déjà en partance, selon des journalistes.
"D'autres décideront ensuite", a indiqué un journaliste sur le départ. Dès le début de la grève, la direction du groupe avait proposé à ceux qui voudraient quitter la chaîne de faire jouer leur clause de conscience, facilitant ainsi leur départ.
Les grévistes n'ont pas obtenu le départ de Morandini
"Nous sortons de ce conflit éreintés et meurtris mais la tête haute, avec au cœur le sentiment d'avoir tenté de défendre notre honneur", déclarent les grévistes dans un texte publié par le site Les Jours. "Le dialogue avec la direction a été lent, difficile, rythmé par de trop nombreuses plages de silence", regrettent-ils.
"Nous n'avons pas obtenu le retrait de Jean-Marc Morandini (...) Mais nous avons obtenu des garanties sur l'indépendance de la rédaction. Une charte éthique sera rédigée, dans le cadre de la loi Bloche, dans les 4 mois", précisent les salariés.
Avec AFP