Au menu de cette revue de presse française, mercredi 16 novembre, beaucoup de politique, avec la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron à a présidentielle, et la primaire de la droite et du centre. La stratégie silencieuse de Marine Le Pen. Et deux bonnes nouvelles.
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…
A la Une de la presse française, ce matin, beaucoup de politique.
L’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron devrait annoncer aujourd’hui sa candidature à la présidentielle, d’après le Figaro, qui assure que cette déclaration attendue «prend de court» le président, François Hollande et son Premier ministre, Manuel Valls. Ni l’un ni l’autre ne se sont déclarés – contrairement aux candidats à la primaire de la droite et du centre, qui débattent demain pour la dernière fois, avant le premier tour, dimanche - «ce n’est évidemment pas un hasard», si l’ex-ministre de l’Economie a choisi de se déclarer quelques heures auparavant, relève le Figaro, qui estime que, «bien sûr», Emmanuel Macron «pose un problème à la gauche», mais aussi à la droite, dont il peut espérer «attirer» les électeurs traditionnels, par sa «vision libérale de l’Economie» - la droite en général, et Alain Juppé en particulier, «qui revendique clairement d’aller chercher les «déçus du hollandisme»». «Or, avec Macron, ces déçus ont désormais un autre choix possible»».
Emmanuel Macron, lui, se défend d’être dans une stratégie d’empêchement de François Hollande. «En se déclarant quelques jours avant la désignation du candidat de droite, Emmanuel Macron entend peser sur celle-ci, offrir une alternative aux électeurs tentés d’aller voter Alain Juppé et favoriser ainsi Nicolas Sarkozy », explique l’Opinion, qui rapporte que l’entourage de Macron assure que si François Hollande «veut y aller, il ira» - et que sa démarche ne vise pas à lui nuire, «contrairement à celle de Manuel Valls» - bref, que «s’il y a un Brutus, ce n’est pas lui». Macron candidat, «la fin d’un secret de Polichinelle», commente l’Humanité, qui voit dans son projet une simple manifestation de «l’ultralibéralisme enrobé dans un joli paquet de novlanque managériale».
Présidentielle 2017, « la course s’accélère », annoncent les Echos. Dans un entretien accordé au journal, le candidat à la primaire de la droite et du centre Alain Juppé, qui se pose «en rempart contre le populisme», ironise sur les ambitions d’Emamnuel Macron - «il se présente aujourd’hui comme le chevalier blanc totalement nouveau; il faut se méfier des gens qui font le contraire de ce qu’ils disent et qui disent le contraire de ce qu’ils font», , et accuse Nicolas Sarkozy «d’incohérence», et François Fillon de «manque de rigueur budgétaire». François Fillon qui fait à présent jeu égal voire distance ses deux rivaux, dans certains sondages - ou quand l’ex-Premier ministre parviendrait à «affoler la compétition», selon l’Opinion, qui le montre troublant le duel entre Juppé et Sarkozy.
Nicolas Sarkozy qui est accusé par Ziad Takieddine d’avoir reçu de l’argent libyen pour sa campagne de 2007. L’intermédiaire franco-libanais a émis ces accusations à 5 jours de la primaire dans un entretien à Médiapart, auquel il a assuré avoir remis personnellement à Claude Guéant et à l’ancien président, fin août 2006 et début 2007, plusieurs valises contenant de l’argent liquide préparé par le régime de Kadhafi, pour un montant total de 5 millions d’euros. Des accusations que nient à fois Claude Guéant et Nicolas Sarkozy. «Feuilleton Takieddine, le retour», commente Libération, qui livre l’instructif détail des déclarations du sulfureux homme d’affaires au fil des ans.
Libération, toujours, affirme que la patronne du Front national, Marine Le Pen, organise discrètement» son «commando» pour la présidentielle. Libé, qui lance aujourd’hui «L’œil sur le Front», son observatoire de l’extrême-droite, évoque une précampagne «en mode furtif». «Sa présence au second tour de 2017 est admise aujourd’hui comme un fait, même plus considérée comme un fait», constate le journal, en mettant en garde contre un certain «fatalisme démobilisateur».
Sans transition, et pour terminer. Je vous propose pour finir de partager deux bonnes nouvelles, qui m’ont mis un peu de baume au cœur, ce matin. La première, trouvée dans le Figaro, qui nous apprend que le ministère de l’Intérieur a lancé la semaine dernière un plan d’action pour féminiser le corps des sapeurs-pompiers. La seconde, fait la une du Parisien, qui se réjouit de l’accroissement de l’espérance de vie, en France - «vivre près de cent ans sera bientôt la norme», promet le journal.
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.