![Darknet, le côté obscur du Net Darknet, le côté obscur du Net](/data/posts/2022/07/21/1658435813_Darknet-le-cote-obscur-du-Net.jpg)
Au menu de cette revue de presse française : les migrants à Paris, l'hostilité grandissante envers les pauvres en France, les bas-fonds d'Internet et la fascination pour les cimetières en ce jour de Toussaint...
Les migrants n’ont pas disparu, même si beaucoup ont été répartis dans des centres d’accueil en France. Il reste plus de 1500 mineurs à Calais et d’autres camps font leur apparition. Pour le Figaro," le problème reste entier". Près de 2000 migrants sont regroupés à Paris, dans le quartier de Stalingrad, une "mini-jungle" qui crisperait les riverains et dont l’évacuation serait imminente : lundi, des contrôles d’identité ont eu lieu. Dans son édito, le quotidien parle d’une « ronde des migrants » avec un État français qui tente de contrôler leur situation administrative pour distinguer les réfugiés politiques des autres. Mais que faire des migrants économiques qui ne vont pas diminuer puisque les arrivées d’Afrique se poursuivent ? La question reste posée.
Souvent les migrants viennent grossir les rangs des plus démunis, alors qu’en France, l’hostilité envers les pauvres grandit. Le Monde tire la sonnette d’alarme ce matin. Les associations parlent de vent mauvais, voire de "pauvrophobie". Parfois, les villes elles-mêmes se font dures comme Angoulême qui a fait grillager ses bancs ou les stations balnéaires qui multiplient les arrêts anti-mendicité pendant l’été... D’après un sondage, 36% des Français considèrent que les pauvres n’ont pas fait d’effort pour s’en sortir.
Autre titre ce matin : cette plongée dans les bas-fonds d’internet proposée par Aujourd’hui en France. Vendredi 21 octobre, Internet a connu une panne géante, à la suite d’une cyber-attaque : Twitter, Netflix, Amazon et Ebay ont tous été paralysés. A l’origine de cette offensive : des hackers qui opèrent à partir du Darknet, ce côté obscur du Net, régi par les lois de l’anonymat et des logiciels "open source" que tout le monde peut utiliser selon ses besoins.
Pratique pour les opposants politiques ou les lanceurs d’alerte (Wikileaks ou Edward Snowden) mais aussi pour les trafiquants d’armes ou de drogue.
Sur Internet, on trouve aussi des passionnés de cimetières qui ne sont pas nécessairement nécrophiles. En ce jour de Toussaint, le site de L’Obs enquête sur les "taphophiles", ceux qui se passionnent pour les cimetières. Philippe, un agrégé d’histoire, a visité plus de 2000 cimetières en 10 ans et a créé le site "cimetières de France. On peut y trouver la carte des cimetières dans l’Hexagone" – civils et militaires-, savoir où un parent ou une célébrité est enterré.