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L’offensive de l’armée irakienne pour reprendre Mossoul a été lancée dimanche soir. Oriane Verdier, envoyée spéciale de France 24 en Irak, se trouve avec les peshmerga à une dizaine de kilomètres de la ville.

La reprise de Mossoul, deuxième ville d’Irak, aux mains de l’organisation État islamique (EI) depuis 2014, approche à grands pas. Annoncée dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 octobre, l’offensive sur la ville est menée à la fois par l’armée irakienne et par les combattants kurdes, les peshmerga.

Oriane Verdier, envoyée spéciale de France 24 et de RFI en Irak, les accompagne. Lundi matin, ils se trouvaient sur l’un des trois fronts ouverts face à l’EI à l’est et au sud-est de la ville.

Dans l’immédiat, le but des combattants kurdes est de reprendre une dizaine de villages aux abords de la ville où l’organisation jihadiste avait proclamé son califat le 29 juin 2014. L’armée irakienne doit ensuite venir en renfort afin d’avancer vers des agglomérations plus importantes.

Le Premier ministre irakien Haïdar Al-Abadi a déjà annoncé que l’armée et la police irakiennes entreraient les premières dans la ville. "Bagdad veut reprendre le contrôle de la deuxième ville d’Irak. Il était possible que les combattants kurdes participent aux combats mais cela aurait donné plus de pouvoir à la région autonome en conflit avec le gouvernement national", analyse Oriane Verdier.

La journaliste rapporte que le président tuc Recep Tayyip Erdogan avait, lui aussi, affirmé que les forces turques participeraient à l’offensive. Ces propos ont mené à une escalade de violence verbale avec Bagdad ces-derniers jours.