
Au menu de cette revue de presse française, jeudi 29 septembre, la disparition de Shimon Pérès, l’accord conclu entre le gouvernement et les FARC en Colombie, la perspective d’un "Brexit dur", le bilan de l’action de François Hollande auprès des jeunes. Et la méfiance croissante à l’égard des vaccins.
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A la Une de la presse française, la disparition, hier, à 93 ans, de l’ancien président israélien et Prix Nobel de la paix, Shimon Pérès.
«Homme de guerre, homme de paix?» - Question de Libération, qui rappelle à la fois «l’homme de l’ombre et des armements», celui qui « a(vait) œuvré sans relâche pour doter (Israël) des moyens de se défendre et d’attaquer, bâtissant au premier chef une force armée redoutable, n’hésitant jamais à recourir à la force brutale s’il jugeait la sécurité de son pays menacée», mais aussi le dirigeant, qui «avait compris que le salut de l’Etat juif résidait dans un compromis honorable avec les Palestiniens, et non dans une guerre de cent ans». «Les négociations d’Oslo qu’il a encouragées resteront son précieux héritage, même si cet accord incomplet est sans cesse remis en question. Deux Etats viables aux frontières reconnues, réunis par une coopération régionale réaliste: tel est son message, par-delà la vie et la mort». «Shimon Pérès, un destin paradoxal», selon la Croix, qui évoque «un homme politique entre la guerre et la paix». Un processus de paix que l’ancien président n’est jamais parvenu à faire aboutir », malgré ses efforts, relève le Figaro, tandis que l’Humanité regrette que «depuis Oslo, la paix (ait toujours été) remise à plus tard», estimant que la disparition de Shimon Pérès ne fait que «raviver l’urgence de la création d’un Etat palestinien».
La guerre et la paix, en Colombie, cette fois. La Croix revient sur l’accord historique conclu en début de semaine entre le gouvernement et les FARc, après 52 ans de conflit. Dimanche, les Colombiens seront invités à se prononcer à leur tour par référendum – «un vote pour la paix», selon le journal, qui rappelle que, dans ce domaine, «rien n’est jamais complètement assuré». «La paix ne peut s’imposer par la force. La réconciliation est une oeuvre de persévérance qui requiert une immense patience et beaucoup de soins. Elle demande que vérité et justice soient faites».
La guerre et la paix - alors qu’elle s’est construite dans l’espoir de tourner la page de la guerre, jamais l’Europe n’est apparue aussi divisée. D’après le Figaro, l’UE serait en train de se préparer à un «divorce brutal», consacrant une exclusion pure et simple des Britanniques du marché unique, qu’ils ont pourtant beaucoup contribué à créer. Une «drôle de guerre anglo-européenne» aurait débuté à Bruxelles. «L es continentaux, raconte le Figaro, attendent que la Première ministre Theresa May sorte du bois, peut-être dès dimanche, à l’occasion de son intervention au congrès conservateur. Les Britanniques décodent le moindre signal, qu’ils viennent de l’UE, de Berlin, de Paris ou d’ailleurs». «Mais ce qui revient le plus souvent, assure le journal, c’est que le choc pourrait être violent et le règlement de comptes sans pitié, un Brexit «dur» (hard Brexit), dit-on ces derniers jours des deux côtés de la mer du Nord».
En France, François Hollande intervient aujourd’hui, dans le cadre de la rentrée universitaire, à l’Université Pierre et Marie Curie de Paris - l’occasion de dresser le bilan de son action auprès des jeunes. Le chef de l’Etat avait fait de cette jeunesse la priorité de sa campagne de 2012, rappelle 20 minutes. Qu’en est-il, presque 5 ans après? Le quotidien gratuit rappelle la mise en place de nombreux dispositifs, l’aide à la recherche du premier emploi pour les anciens boursiers, la garantie jeune pour les précaires, ou encore la prime d’activité, mais aussi le taux de chômage, toujours très élevé, des 15-24 ans: 23,7% actuellement, contre 22,4 % en 2011. Quant à leurs aînés, ils ne sont pas toujours mieux lotis, indique cette étude dont fait état le journal la Croix. Cette étude de l’Insee révèle que 14 % des sans-domiciles fixes ont suivi des études supérieures. La plupart auraient entre 30 et 50 ans. Autre chiffre très inquiétant de cette étude: près d’un sans domicile fixe sur 4 est un ancien enfant placé.
Tout autre chose, pour terminer, la «grande méfiance» des Français envers les vaccins. D’après le Parisien, la France serait le pays où l’on douterait le plus de leur efficacité et de leur sécurité, «au grand désarroi des médecins», dont un sur deux estimerait que lutter contre les idées préconçues des patients serait «comme une montagne à abattre».
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