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Au menu de cette revue de presse internationale, mercredi 28 septembre, la mort de l’ancien président israélien et prix Nobel de la paix Shimon Peres, et de nouvelles analyses sur le débat télévisé qui a opposé les candidats à la présidentielle américaine, Hillary Clinton et Donald Trump.

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On commence cette revue de presse internationale avec la disparition, cette nuit, du prix Nobel de la paix et ancien président israélien Shimon Peres.
«Shimon Peres, l’éternel immigré», titre Haaretz, qui revient sur le parcours de ce dirigeant arrivé en Israël à l’âge de 10 ans, et qui serait toujours resté «un immigré de fraîche date» dans l’âme – «c’est sans doute la raison pour laquelle il a survécu à tous les autres», écrit le journal, qui rend hommage à Shimon Peres pour avoir «continué son combat politique, alors qu’il avait déjà œuvré plus que quiconque pour la sécurité d’Israël». Une longue existence, 93 ans, au cours de laquelle l’ancien dirigeant aura mené une bataille «domquichottesque», idéaliste, en faveur de la paix entre Israéliens et Palestiniens, salue Haaretz, qui raconte comment le dernier des pères fondateurs de l’Etat hébreu avait fini par comprendre que rien de «productif» n’était à attendre de Benjamin Nétanyahou dans ce domaine, et avait commencé à créer des chemins de traverse pour parvenir à un accord avec les Palestiniens. «Aujourd’hui, son rêve de parvenir à un tel accord semble plus éloigné que jamais», regrette le journal, tandis que le Yediot Aharonot évoque «l’hommage mondial» rendu à Shimon Peres. Plusieurs dirigeants ont choisi Twitter pour faire part de leurs sentiments. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon salue la mémoire d’un homme qui «avait su rester optimiste sur les chances de paix et de réconciliation, même dans les heures les plus difficiles», tandis que Barack Obama assure qu’«une lumière s’est éteinte, mais (que) l’espoir qu’il a éveillé va brûler pour toujours». François Hollande, quant à lui, déclare qu’«avec Shimon Peres, Israël perd un homme d'Etat illustre, la paix un ardent défenseur et la France un ami fidèle».
A la Une également, ce matin, les analyses du premier débat télévisé entre Donald Trump et Hillary Clinton, lundi soir. On a évoqué rapidement hier les premiers commentaires de la presse sur le match qui les a opposés, et qui tendaient à juger la prestation de la candidate démocrate globalement plus réussie que celle de son adversaire - un verdict partagé par The Wall Street Journal, qui affirme que la stratégie de Donald Trump n’a pas fonctionné – certains membres de son équipe rapportant notamment que l’homme d’affaires n’a pas réussi à convaincre l’électorat féminin de banlieue, présenté comme une partie-clé de l’électorat américain. Mais Hillary Clinton en prend aussi pour son grade, puisque le quotidien évoque un débat «décevant» dans son ensemble. «Certes, la candidate a attaqué Donald Trump sur le vrai bilan de ses affaires et sur sa capacité à devenir président, mais elle n’a pas non plus offert de raison de croire qu’elle saura sortir le pays de son désarroi économique et psychologique», critique The Wall Street Journal. The New York Times dénonce pour sa part la façon dont Donald Trump s’est targué de ne pas avoir payé d’impôts pendant des années.
The Independent a demandé à une psychologue d’étudier le langage corporel des deux candidats pendant le débat télévisé. D’après Karol Ward, psychothérapeute new-yorkaise et «spécialiste de la confiance en soi», si si, le reniflement de Donald Trump, ses grandes gorgées d’eau, et ses longs regards en direction de sa famille prouveraient qu’il n’aurait pas été aussi à l’aide qu’Hillary Clinton - qu’on retrouve sous les traits de Madame Propre, dans le dessin de Dave Brown, qui la montre nettoyant la flaque formée par la dissolution ou plutôt la liquéfaction de son rival.
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