logo

"Alep, symbole de la faiblesse américaine"

Au menu de cette revue de presse internationale, mardi 27 septembre, les premières réactions au débat télévisé qui a opposé les candidats à la présidentielle américaine, Hillary Clinton et Donald Trump. Les spéculations de la presse arabe sur les répercussions de cette élection sur la situation en Syrie. Et l'accord de paix historique en Colombie.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook
Au menu de cette revue de presse internationale, les premières réactions au débat télévisé, qui a opposé, cette nuit, les candidats à la présidentielle américaine, Hillary Clinton et Donald Trump.
Je vous propose de commencer avec le sondage réalisé par la chaîne d’info CNN, qui indique que 62 % des personnes interrogées jugent que c’est la candidate démocrate, Hillary Clinton, qui a «remporté» ce premier débat, contre 27% pour son adversaire. Un verdict relativement semblable à celui d’une autre chaîne d’info, Fox News, qui juge que la candidate a «marqué des points», mais regrette qu’Hillary Clinton ait fait preuve d’«agressivité». Hillary Clinton et Donald Trump, qu’ont retrouve à la Une du site du Los Angeles Times, sous les traits de deux boxeurs s’affrontant sur un ring. «Clinton versus Trump», le journal a lui aussi compté les points, et selon lui, la candidate démocrate a effectivement battu son adversaire républicain  round après round». «Clinton, mieux préparée, a su expliquer ce qu’elle fera si elle est élue à la Maison-Blanche, permettant au public de se faire une idée sur son programme, tout en attaquant Donald Trump de façon incessante», commente le journal, qui conclut: «La politique est plus difficile qu’il n’y paraît, et Trump l’a appris à ses dépends ce soir». «Clinton fait perdre son sang-froid à Donald Trump», estime Politico, qui évoque un candidat républicain «nerveux» face à une adversaire démocrate qui aurait su garder son calme, et l’aurait pris en défaut sur ses affaires, sur la guerre en Irak, et sur son supposé «plan secret» pour venir à bout de l’organisation Etat islamique. «Donald Trump s’emporte, s’agite lorsqu’Hillary Clinton prend la parole», assure The Daily Beast, qui raconte comment le candidat a passé l’essentiel des 15 première minutes du débat à «crier et gesticuler», avant qu’Hillary Clinton ne passe à l’offensive. Cela sera-t-il suffisant pour convaincre les très nombreux indécis se voter pour elle? Telle est la question.
La présidentielle américaine, dont la presse arabe tente de mesurer les répercussions sur la situation en Syrie. Le quotidien panarabe basé à Londres Asharq Al Awsat rappelle que la situation aux Etats-Unis, tout d’abord, risque d’être bloquée entre novembre et janvier, puisque  c’est seulement à ce moment-là que le ou la prochaine présidente américaine sera investi, et que son Administration se mettra en ordre de marche. Pas de changement significatif à attendre jusque là, donc, et le journal fait part de son inquiétude de voir la Russie, l’Iran et le régime syrien profiter de cette vacance pour prendre définitivement l’avantage sur le terrain - ce qui compliquera encore un peu plus la tâche de celui ou celle qui sera désigné pour succéder à Obama. Une analyse qu’on retrouve sous la forme d’un dessin publié par le quotidien qatari Al Arab, qui montre un ours russe qui ne semble pas vraiment prendre au sérieux les menaces de l’oncle Sam.
On termine cette revue de presse en Colombie, où un accord de paix historique entre le gouvernement et les Farc a été conclu, après 52 ans de conflit. L’accord signé hier par président Juan Manuel Santos et le commandant en chef de la guérilla marxiste Rodrigo Londoño fait la Une du site d’El Colombiano, qui titre: «Les Farc demandent pardon». Cet accord, rappelle le journal, doit cependant encore être ratifié par un référendum, qui aura lieu dimanche prochain, et d’après les sondages, il sera probablement entériné par les Colombiens sans difficulté, malgré l’opposition d’une partie de la population et de la classe politique, dont l’ancien président Alvaro Uribe, très remonté contre la perspective, ouverte par cet accord, de voir les anciens  rebelles se faire élire au Congrès et ne pas purger de peine de prison.
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.