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Des bombardements visant des quartiers rebelles d'Alep ont frappé la ville syrienne, moins de deux heures après l'annonce par l'armée de la "fin" de la trêve. L'OSDH n'a pas été en mesure d'identifier les assaillants.

Il aura fallu moins de deux heures après l'annonce par l'armée de la fin du cessez-le-feu pour que les armes se fassent à nouveau entendre à Alep, selon le correspondant de l'AFP. Des raids aériens et des bombardements ont en effet frappé lundi 19 septembre les quartiers rebelles de la ville syrienne.

Les raids incessants ont visé plusieurs quartiers rebelles dans l'est de la ville, a rapporté ce même correspondant. Selon lui, les bombardements sont intenses et les sirènes des ambulances ont été entendues partout alors que des incendies se sont déclarés dans plusieurs parties du secteur rebelle.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé les raids et les bombardements sur la ville et dans la province à l'ouest et au sud de la ville. Il n'était toutefois pas en mesure de déterminer la nationalité des appareils.

La Syrie au menu des discussions à l’ONU

Moscou et Washington sont les parrains du très fragile processus diplomatique concernant la Syrie, mis en place depuis un an. Le secrétaire d'État américain John Kerry a rejeté ce lundi sur la Russie une partie de la responsabilité de l'échec du cessez-le-feu en Syrie, tout en plaidant en marge de l'Assemblée générale de l'ONU pour poursuivre le dialogue avec Moscou.

Le conflit en Syrie va dominer à partir de mardi les travaux de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, où de premières consultations internationales ont déjà commencé.

La ville d'Alep est divisée depuis juillet 2012 en quartiers aux mains des rebelles ou contrôlés par le régime.

Avec AFP