Grande première pour le sport automobile français ! Dix ans après ses premiers tours de circuit dans les championnats nord-américains, Simon Pagenaud a décroché dimanche le titre de champion IndyCar au terme d'une saison qu'il a dominée de bout en bout et qu'il a conclue sur une victoire à Sonoma (Californie), dimanche 18 septembre.

À 32 ans, Pagenaud a trouvé son Graal : soulever l'imposant trophée remis au champion Indycar, sous une douche de champagne... californien, devant sa famille et ses proches, venus de France pour assister à son triomphe.

"Depuis que je suis arrivée aux États-Unis, je pense à ce moment, c'est même un rêve d'enfant d'être champion IndyCar", a rappelé Pagenaud qui a lancé sa carrière nord-américaine en 2006, d'abord dans l'anonymat d'un championnat secondaire de monoplaces, puis en endurance, avant de faire ses premiers pas en 2011 en IndyCar.

Indianapolis en ligne de mire

Pour s'offrir ce titre et devenir le premier Français sacré dans le championnat de monoplaces le plus populaire en Amérique du nord, depuis Sébastien Bourdais, quadruple champion de Champ Car entre 2004 et 2007 - championnat concurrent absorbé en 2008 par l'IndyCar - Pagenaud a réalisé une saison quasi-parfaite de la première course en mars à la 16e manche dimanche.

Fort d'une confortable avance au classement général sur l'Australien Will Power, il aurait pu se contenter de calculer. Mais il a fait preuve de panache jusqu'au bout : il a d'abord décroché la pole position samedi en toute fin des "qualifs", sa septième de la saison, avant de dominer la course.

Pour 2017, l'objectif est déjà fixé : "Conserver le titre et gagner à Indy", en référence aux prestigieux 500 miles d'Indianapolis.

Avec AFP