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Le Royaume-Uni approuve le projet de centrale nucléaire d'EDF d’Hinkley Point

Le gouvernement britannique a donné jeudi son accord à la construction de la centrale nucléaire d'Hinkley Point, un projet très controversé de 18 milliards de livres porté par le français EDF avec le soutien d'une compagnie chinoise.

La Première ministre britannique Theresa May a donné jeudi 15 septembre son feu vert à la construction par EDF de deux nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre, un projet de 18 milliards de livres (soit 21,2 milliards d'euros) financé en partie par des capitaux chinois.

Dans un communiqué, le gouvernement britannique a précisé que son aval à ce projet est assorti de nouvelles conditions, qui lui permettent notamment d'intervenir dans une cession éventuelle de la participation de contrôle d'EDF dans le projet.

La Première ministre britannique, Theresa May, a appelé mercredi soir François Hollande "pour l'informer de l'accord du gouvernement britannique" sur le projet de la centrale nucléaire de Hinkley Point porté par EDF, a-t-on appris jeudi auprès de l'Élysée. Les deux responsables "se sont félicités de ce projet qui témoigne de l'excellente coopération franco-britannique en matière industrielle et énergétique", a-t-on déclaré de même source.

Cette décision met ainsi un terme à plusieurs mois d'incertitudes et de tensions diplomatiques entre Londres et Paris du fait de l'importance industrielle et financière du projet pour EDF.

Vers 7h35, le titre EDF perdait 1,65% à 11,05 euros alors que l'indice regroupant les "utilities" européennes était inchangé.

En juillet, quelques heures seulement avant la signature officielle du projet, la nouvelle occupante du 10, Downing Street avait, à la surprise générale, décidé de le mettre en suspens, expliquant avoir besoin de temps pour évaluer les implications de ce dossier.

Avec AFP et Reuters