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Le parquet de Paris a annoncé lundi la mise en examen d'un homme de 36 ans, en relation avec l'auteur de l'attentat de Nice. L'individu, le sixième à avoir été mis en examen dans ce dossier, a été écroué.

Un homme en relation avec l'auteur de l'attentat du 14 juillet à Nice, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, a été mis en examen et écroué lundi 1er août dans l'enquête sur la tuerie qui a fait 84 morts, a-t-on appris auprès du parquet de Paris. Il s'agit de la sixième mise en examen dans ce dossier.

Interpellé le 25 juillet à Nice, l'homme a été transféré lundi à Paris avant d'être présenté à un juge antiterroriste. Âgé de 36 ans, Hamdi Z. a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et placé en détention provisoire, a précisé le parquet.

Le suspect et Mohamed Lahouaiej Bouhlel étaient en relation "depuis au moins un an", selon une source proche de l'enquête citée par l’AFP. Hamdi Z. apparaît également dans un selfie pris, quelques jours avant l'attaque jihadiste, par le tueur devant le camion lancé sur la foule le soir de la fête nationale. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir pu être au courant du projet d'attentat, selon la source.

Par ailleurs, Chokri C., Mohamed Oualid G. et Ramzi A. sont poursuivis pour "complicité d'assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste". L'enquête a mis en lumière leur présence aux côtés du tueur dans les jours ayant précédé le carnage ou, dans le cas de Ramzi A., a révélé que des SMS envoyés par Lahouaiej Bouhlel lui avaient été adressés juste avant la tuerie.

Ramzi A. est aussi mis en examen pour "infractions à la législation sur les armes", avec un couple d'Albanais, Artan H. et Enkeledja Z., soupçonnés d'avoir participé à la fourniture du pistolet avec lequel l'auteur de l'attentat a tiré sur des policiers avant d'être tué.

Loin d'être un loup solitaire, le tueur semblait avoir "mûri" son projet depuis plusieurs mois et avoir bénéficié de "complicités", d'après le procureur de la République de Paris, François Molins.

Avec AFP