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Inauguration en grande pompe prévue pour le musée de l'Acropole

Une cérémonie solennelle est prévue samedi soir pour inaugurer le nouveau musée de l'Acropole d'Athènes. Cet édifice ultra-moderne offre une vue panoramique sur le Parthénon et regroupe plus de 350 vestiges du célèbre site antique.

AFP - Le nouveau musée de l'Acropole, un bâtiment moderne, oeuvre de l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi, situé au pied du site antique du centre historique d'Athènes, sera inauguré samedi soir en présence de personnalités du monde entier.

Des mesures de sécurité importantes ont été prises dans le quartier du monument célèbre de l'Antiquité, qui sera bouclé à la circulation samedi après-midi et jusqu'à la fin de la cérémonie de l'inauguration, prévue à 20H00 locales (17H00 GMT) et devant durer deux heures.

Outre le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le directeur général de l'Unesco Koïchiro Matsuura, vont assister à la cérémonie le président bulgare Georgi Parvanov, le président chypriote Demetris Christophias et les Premiers ministre de Finlande, Serbie, Chypre, Slovaquie, Croatie, Monténégro et une trentaine de ministres de la Culture et hommes politiques.

Le Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan a annulé au dernier moment sa venue à Athènes après un coup de fil passé samedi après-midi au Premier ministre grec Costas Caramanlis, "évoquant des problèmes de santé", a-t-on appris auprès des services de M. Caramanlis.

Le président grec Carolos Papoulias ouvrira la cérémonie en compagnie du chef du gouvernement et du ministre de la Culture Antonis Samaras, selon le programme annoncé par le ministère.

Situé à 300 mètres du Rocher sacré de l'Acropole et imprégné de lumière naturelle, le nouveau musée à trois niveaux et d'une superficie de 15.000 m2 offre une vue sur le Parthénon, l'un des monuments les plus visités dans le monde et fleuron architectural de l'époque classique du Ve siècle avant notre ère.

En vedette, "la salle du Parthénon" au troisième niveau qui comprend des vestiges conservés à Athènes et des copies des plaques de la fameuse frise orientale du Parthénon, dont une grande partie est exposée au British Museum de Londres, et dont la Grèce réclame le retour en vain depuis une trentaine d'années.

Pour la Grèce, ce musée se veut un nouvel "appel pour le retour des marbres du Parthénon", a indiqué vendredi soir M. Samaras aux médias.

Un grand nombre de visiteurs ont déjà réservé leur billet d'entrée au musée tandis que d'ici mardi prochain tous les billets ont déjà été vendus via internet, selon le ministère de la Culture.

Près de 11.000 billets ont été réservés d'ici mi-décembre 2009. Les plus grands demandeurs sont en premier lieu les Grecs, suivis par les Américains et les Britanniques, les Allemands et les Français.

Fixé à 1 euro d'ici fin décembre 2009 et à 5 euros à partir de 2010, le prix d'entrée au musée vise à "permettre à tout le monde d'admirer ces importants vestiges de l'humanité" et "récompenser les contribuables grecs" pour cet ouvrage dont le budget a atteint 130 millions euros, selon M. Samaras.