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Quelques mois après les attentats, un défilé du 14 juillet sous le signe de l'engagement

Au cours du défilé du 14 juillet, un hommage particulier a été rendu cette année à l'engagement dans l'armée, au service civique ou aux forces de sécurité intérieure.

C'est un défilé du 14 juillet sous haute surveillance en raison de la menace terroriste qui s'est déroulé jeudi sur les Champs-Elysées. Dans ce contexte particulier, un hommage appuyé a été rendu cette année à l'engagement sous toutes ses formes : dans l'armée, les forces de sécurité intérieure, le service civique ou la réserve.

En tout, 55 avions, 20 hélicoptères et 212 véhicules et blindés ont survolé ou descendu les Champs. Avions de chasse Rafale, légionnaires, spécialistes du renseignement ou fusiliers-marins... tous ces soldats sont engagés en opérations extérieures ou sur le territoire national (Sentinelle), dans une mobilisation (30 000 hommes) sans précédent depuis la guerre d'Algérie.

La participation au défilé des douaniers et de l'administration pénitentiaire, pour laquelle c'était une première, est d'ailleurs très symbolique. Ce sont des douaniers qui avaient contrôlé et permis l'arrestation du tueur présumé du Musée juif de Bruxelles, le Français Mehdi Nemmouche. Les surveillants de la Pénitentiaire sont aussi confrontés à une radicalisation croissante dans les prisons.

Les guerriers maoris en vedette

Mais le clou du "spectacle" aura été le défilé six guerriers maoris de Nouvelle-Zélande qui ont foulé les Champs en tenue traditionnelle, torse et pieds nus, brandissant des lances, le visage grimé. Les soldats australiens et néo-zélandais étaient d'ailleurs à l'honneur cette année, en hommage à leur participation à la bataille de la Somme en 1916, l'une des plus meurtrières de la Première Guerre mondiale.

François Hollande, qui célébrait le dernier 14 juillet de son quinquennat, a assisté au défilé, au côté du Premier ministre néo-zélandais, John Key, et du secrétaire d'État américain aux Affaires étrangères, John Kerry.

Avec AFP