Une cinquantaine de personnes ont été interpellées, dimanche, en France, en marge de la finale de l'Euro-2016. À Paris, aux abords de la fan-zone de la Tour Eiffel, des incidents avaient éclaté avant même le début du match.
En marge de la finale de l'Euro-2016, au moins cinquante personnes ont été interpellées, dimanche 10 juillet, en France, principalement aux abords de la fan-zone parisienne, lors d'incidents entre supporters et forces de l'ordre, a indiqué la préfecture de police de Paris.
Suite à ces incidents, la société d'exploitation de la Tour Eiffel a annoncé lundi 11 juillet qu'elle serait fermée pour la journée.
Suite à la finale de l'#Euro2016 d'hier, je serai fermée ce jour. Merci de votre compréhension. pic.twitter.com/zhc91O7DH2
— La tour Eiffel (@LaTourEiffel) 11 juillet 2016Les premiers incidents ont éclaté aux abords de la Tour Eiffel, lorsque des supporters ont tenté d'entrer dans la fan-zone, dont l'accès avait dû être bloqué dès 19 h, celle-ci ayant atteint son taux de remplissage (plus de 90 000 spectateurs).
Certains ont jeté des projectiles, brûlé poubelles et deux-roues, ainsi qu'une voiture. Les forces de l'ordre les ont repoussés à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
Des véhicules "pris à partie", une personne hospitalisée
Selon la police, des véhicules ont été "pris à partie" par la foule de supporters mécontents. Dans la panique, le conducteur d'un de ces véhicules a renversé deux personnes, dont une a été hospitalisée.
La situation s'est calmée en cours de la soirée dans le secteur de la Tour Eiffel, avant que les supporters portugais n'investissent les Champs-Elysées pour célébrer la victoire de leur équipe (1-0). Selon la préfecture de police de Paris, deux dégradations de vitrines avaient été constatées en début de nuit, mais l'ensemble restait "majoritairement festif".
Certaines des quelque 40 interpellations signalées par la préfecture de police ont également eu lieu aux abords du Stade-de-France, dans la banlieue nord de Paris, pour outrage, dégradations ou encore vente interdite à la sauvette.
Par ailleurs, à Lyon, neuf personnes étaient en garde à vue dans la nuit pour des "violences, outrages, détention d'artifices ou encore entrave à l'intervention des secours", indiquait-on de source policière vers 1 h 30. Selon la même source, un policier a été légèrement blessé par un jet de cannette.
Avec AFP