Grâce à un nouveau sprint, le coureur britannique Mark Cavendish a remporté jeudi la 6e étape du Tour de France à Montauban. Il a devancé l'Allemand Marcel Kittel et son jeune compatriote Daniel McLay.
Le Britannique Mark Cavendish a enlevé jeudi 7 juillet la 6e étape du Tour de France 2016 à Montauban grâce à un nouveau sprint gagnant qui forge un peu plus sa légende.
À la veille de la première journée pyrénéenne, "Cav" a surgi dans les 200 derniers mètres pour enlever son 29e succès dans le Tour, le deuxième score de toute l'histoire. Le sprinteur de l'île de Man, qui est âgé de 31 ans, est lancé à la poursuite de la légende Eddy Merckx, l'inoubliable champion belge quintuple vainqueur du Tour dans les années 1960 et 70.
L'Allemand Marcel Kittel, vainqueur de la 4e étape à Limoges, a été devancé de peu par Cavendish, qui avait déjà gagné le premier jour à Utah Beach et 48 heures plus tard à Angers. Mais les deux monstres sacrés du sprint ont eu affaire pour la première fois au jeune Daniel McLay. Ce Britannique de 24 ans est revenu de l'arrière pour prendre une très prometteuse troisième place alors qu'il participe à son premier Tour.
Un japonais dans le peloton
Les autres sprinteurs ont été nettement battus cette fois. Le Norvégien Alexander Kristoff (4e), le Français Bryan Coquard (9e) et l'Allemand André Greipel, tous deux enfermés, devront attendre la semaine prochaine pour espérer une première victoire.
Les équipes des sprinteurs, comme prévu, n'ont laissé aucune chance au duo parti dès la sortie d'Arpajon-sur-Cère. Yukiya Arashiro, le seul Japonais du peloton du Tour, et le Tchèque Jan Barta, déjà échappé le premier jour sur la route d'Utah Beach, ont bénéficié d'une marge plafonnée à cinq minutes.
Greg Van Avermaet continue ses exploits
Sur les routes surchauffées du Cantal, de l'Aveyron et du Tarn-et-Garonne, bordées par la foule estivale, le peloton a surtout cherché à s'hydrater. Il a roulé derrière les équipiers des sprinteurs (Greipel, Kittel, Cavendish et même Coquard) qui ont imprimé l'allure sans le moindre suspens sur la réussite de l'échappée.
Le scénario prévisible s'est avéré sans danger pour Greg Van Avermaet, nanti d'une confortable avance supérieure à 5 minutes au classement. "GVA", 53e Belge à porter le maillot jaune, a déjà fait mieux que ses deux prédécesseurs (Gilbert en 2011, Bakelants en 2013), porteurs du maillot jaune pendant une seule journée.
Reste à savoir s’il pourra garder sa tenue vendredi soir après la première étape pyrénéenne. Un seul vrai col, Aspin, figure au programme du jour. Mais la montée classée en première catégorie (12 km à 6,5 %) risque d'être escaladée très vite. Le sommet est situé à seulement 7 kilomètres de la ligne installée près du petit lac de Payolle.
Avec AFP