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Dans le cadre de l'enquête sur son utilisation d'une messagerie privée lorsqu'elle était secrétaire d'État, la candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton a été entendue par le FBI.

La candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine Hillary Clinton a livré samedi 2 juillet aux enquêteurs de la police fédérale FBI sa version concernant son utilisation d'une messagerie privée lorsqu'elle était secrétaire d'Etat.

"La secrétaire Clinton a accordé ce matin un entretien au sujet des dispositions relatives à ses courriers électroniques lorsqu'elle était secrétaire d'État", a écrit son porte-parole Nick Merrill dans un communiqué.

Mme Clinton est "ravie d'avoir eu l'opportunité d'aider le ministère de la Justice pour que cette enquête arrive à sa conclusion", a fait également savoir Nick Merrill.

Il a précisé qu'elle avait volontairement apporté son témoignage samedi matin. Autrement dit: elle n'a pas été contrainte par une convocation de la police. M. Merrill a ajouté que, "par respect pour le processus de l'enquête", elle ne comptait pas s'exprimer sur cet interrogatoire.

L'entretien, qui s'est déroulé au siège du FBI à Washington, un mois avant l'investiture officielle de la candidate, a duré trois heures et demie, selon un de ses conseillers.

Une affaire qui plombe sa campagne

La campagne de Mme Clinton pour l'élection présidentielle du 8 novembre est empoisonnée depuis de longs mois par cette affaire de serveur privé de courriels utilisé à des fins professionnelles lorsqu'elle pilotait le département d'État (2009-2013). C'est l'un des angles d'attaque privilégiés de ses adversaires politiques.

Ils lui reprochent d'avoir mis en péril la sécurité nationale en n'utilisant pas les serveurs officiels sécurisés. Ils affirment également qu'elle a voulu cacher illégalement certaines choses en ne se servant pas des courriels officiels.

Le système d'emails a été découvert par les enquêteurs parlementaires qui réclamaient les communications d'Hillary Clinton relatives à la Libye et à l'attaque de la mission américaine de Benghazi en septembre 2012. L'ancienne Première dame a toujours affirmé qu'aucune information sensible n'avait jamais été mise en péril en raison du fait qu'elle utilisait cette messagerie privée. 

Avec AFP et Reuters