Quatre jours après l'attaque terroriste dans une boîte de nuit gay d'Orlando, Barack Obama est arrivé jeudi en Floride pour apporter son soutien aux victimes. Il a exhorté les sénateurs à mieux encadrer la vente d'armes à feu aux États-Unis.
Barack Obama au chevet des victimes d'Orlando. Le chef d’État américain s'est rendu jeudi 16 juin dans le centre de la Floride, auprès des survivants du massacre du Pulse, la boîte gay d'Orlando ciblée par une attaque terroriste dimanche 12 juin, réendossant le costume de "consolateur en chef" d'une nation traumatisée.
Accompagné du vice-président Joe Biden, Obama a rendu hommage aux 49 "innocents" morts, évoquant la douleur "indescriptible" des familles. "Ces familles font partie de la famille américaine". Et de poursuivre, "nos cœurs aussi sont brisés".
Peu après avoir rencontré les familles des victimes, Obama a appelé les élus du Congrès à se montrer "à la hauteur" et à voter en faveur de textes encadrant plus strictement les ventes d'armes à travers le pays.
Le port d’armes en question
Le massacre d'Orlando, a souligné Obama, rappelle une fois de plus "combien il est facile pour quelqu'un de mettre la main sur une arme qui lui permet de tuer des gens dans une école ou dans un lieu de prière ou dans un cinéma ou dans un night-club". Et de poursuivre : "Nous devons décider si c'est dans ce genre de pays que nous voulons vivre".
Les sénateurs américains seront invités à se prononcer lundi sur un texte visant à empêcher les terroristes potentiels d'acheter légalement des armes à feu, a déclaré jeudi le numéro deux républicain au Sénat, John Cornyn.
Avec Reuters