Enfin, Djokovic est devenu, lui aussi, roi de Paris. Il aura fallu attendre la douzième participation et la quatrième finale du numéro un mondial à Roland-Garros pour qu'il parvienne enfin, dimanche 5 juin, à soulever la précieuse coupe des Mousquetaires, symbole du triomphe sur l'ocre parisien.

Ce succès, Djokovic l'a construit tout au long d'une quinzaine réussie, mais surtout d'une finale solidement disputée face au pugnace Britannique Andy Murray. "Nole", ostensiblement soutenu par la majorité du public du Philippe Chatrier, a d'abord souffert en début de rencontre, avant de prendre la mesure de son adversaire et s'imposer en quatre manches (3-6, 6-1, 6-2, 6-4) et 3h03 de jeu.

Un véritable soulagement pour le Serbe

"C'est le plus beau moment de ma carrière aujourd'hui", a reconnu sans mal le numéro un mondial, pourtant vainqueur de douze titres du Grand Chelem et d'une Coupe Davis. Présent ces cinq dernières années dans le dernier carré – dont trois fois en finale – Djokovic avait accumulé les frustrations à Paris, jusqu'à ce dimanche 5 juin 2016. 

À 29 ans, soulagé, il pourra désormais se consacrer à l'établissement de nouveaux records. Seuls trois autres joueurs de tennis, Roger Federer (17), Rafael Nadal et Pete Sampras (14), le devancent au nombre des succès en Grand Chelem. Des statistiques qui pourraient être mises à mal dès les prochains mois, tant le Serbe domine aujourd'hui son sport. Un constat qu'il aimera probablement à entretenir, fin juin, lorsqu'il foulera le gazon de Wimbledon. Avec, à la clé, un possible 13e titre majeur.

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