Serge Aurier sera jugé le 26 septembre en correctionnelle à Paris pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique". Lundi, l'international ivoirien du PSG avait été placé en garde à vue après une altercation avec des policiers.
Le footballeur Serge Aurier sera jugé en correctionnelle à Paris le 26 septembre prochain pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique", après une altercation avec des policiers à la sortie d'une boîte de nuit lundi matin, a appris, mardi 31 mai, l'AFP de source judiciaire.
Le défenseur du Paris-Saint-Germain conteste avoir volontairement agressé les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) et il a à son tour déposé plainte pour violences policières, a précisé une source judiciaire. Sa garde à vue, commencée lundi très tôt, s'est terminée mardi à la mi-journée. Le parquet de Paris a décidé de le convoquer pour un procès à la 30e chambre correctionnelle.
Contrôle de véhicule
Le joueur de 23 ans avait été interpellé à l'aube lundi à la sortie d'une boîte de nuit parisienne, près des Champs-Élysées. L'altercation a eu lieu alors que les policiers de la BAC procédaient à un contrôle du véhicule, une Porsche Cayenne, dans laquelle il circulait avec trois autres personnes.
Lors de la garde à vue, il a été confronté au policier qui l'accuse de l'avoir frappé et s'est vu reconnaître un jour d'ITT (incapacité totale de travail). Entendues comme témoins, les trois personnes qui accompagnaient Serge Aurier ont confirmé la version du joueur, a indiqué une source proche de l'enquête.
Cet incident intervient près de quatre mois après la large polémique suscitée par la publication en ligne d'une vidéo tournée sur l'application Périscope, où le footballeur semblait insulter Laurent Blanc, son entraîneur, et certains coéquipiers, dont Zlatan Ibrahimovic.
Mis à pied par le PSG, il avait fini par reconnaître avoir "fait une grosse connerie" et avait fait son retour sur les terrains début avril lors du quart de finale aller de Ligue des champions contre Manchester City.
Avec AFP