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Le procès de la "chemise arrachée" du DRH d’Air France reporté à septembre

Le procès de 15 employés d’Air France, dont cinq adhérents de la CGT, jugés pour l'épisode de la "chemise arrachée" du DRH d'Air France lors d'une manifestation en octobre dernier, a été renvoyé vendredi aux 27 et 28 septembre.

Le procès des salariés d'Air France poursuivis pour violences et dégradations aggravées dans l'affaire de la "chemise arrachée", lors du comité central d'entreprise du 5 octobre 2015, a été renvoyé, vendredi 27 mai, aux 27 et 28 septembre.

"Le tribunal a estimé que cette affaire devait revenir sur deux jours", afin d'entendre toutes les parties et témoins, a déclaré le président du tribunal.

Le procès, ouvert vendredi devant le tribunal correctionnel de Bobigny, n'était prévu que sur une journée, pour 15 prévenus, tous salariés de la compagnie aérienne française. Ils devaient comparaître devant le tribunal correctionnel : cinq d’entre eux pour "violences en réunion", qui encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende, et dix pour "dégradations" lors de la manifestation du 5 octobre.

Ce jour-là, le directeur des ressources humaines, Xavier Broseta, et un responsable de l'activité long-courrier, Pierre Plissonnier, avaient été pris à partie par des salariés furieux après l'annonce de 2 900 suppressions de postes. Certains s'en étaient également pris physiquement aux vigiles qui avaient tenté de protéger les deux responsables.

Miguel Fortea, numéro un de la CGT Air France, a dénoncé un "procès totalement injuste" fait à "des boucs émissaires pris pour l'exemple". C'est "un dossier hautement politique de criminalisation de l'action syndicale. Pendant ce temps-là, on ne parle pas du fond du problème, les suppressions d'emplois" à l'origine des débordements.

Plan social à AIR France - Le DRH forcé de fuir torse nu par dessus un grillage

Avec AFP et Reuters