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CannaKorp, un vaporisateur de cannabis à capsules bientôt commercialisé aux États-Unis

Aux États-Unis, alors que la consommation de cannabis à des fins récréatives est légale dans plusieurs États, les industriels planchent déjà sur le développement de machines dédiées, prêts à prendre d'assaut le marché.

Choisir sa saveur et son dosage préféré. Insérer la dosette. Non, il ne s'agit pas d'un café noir à déguster, mais de cannabis. Deux Américains compte bientôt commercialiser CannaCloud, un vaporisateur fonctionnant sur le même principe que celui des machines à café, avec capsules à la demande.

Des "fins médicales", en attendant la légalisation du cannabis dans le Massachusetts

L'entreprise CannaKorp a été lancée par Michael Bourque, ancien ingénieur du MIT et amateur de cannabis pour ses effets contre l'anxiété, et Dave Manly, ancien vice-président de la marque Keurig, le "Nespresso américain". Alors que la légalisation du cannabis fait encore débat, de nombreux industriels planchent d'ores et déjà sur le développement de machines dédiées, prêts à investir ce marché encore jeune mais qui promet d'être lucratif.

CannaCloud chauffe l’eau à la parfaite température, jusqu'à ce que de la vapeur se crée à l'intérieur de la machine.

Officiellement, le projet ne concernerait que le cannabis consommé "à des fins médicales" – une pratique légale dans certains États américains, comme la Califonie, le Colorado ou encore le Michigan.

Mais les gérants de l'entreprise ne cachent pas leur flair : basée dans le Massachusetts, CannaKorp pourrait profiter peut-être de la légalisation du cannabis à des fins récréatives dans cet État dans quelques mois, fait remarquer le Boston Globe. Prévue pour début 2017, un vaporisateur comme le CannaCloud aurait donc des chances de voir ses ventes exploser.

En France, le secrétaire d'État Jean-Marie Le Guen a relancé le débat sur la dépénalisation du cannabis en se prononçant contre la "prohibition". "Qu'il y ait des débats, c'est normal... Mais j'ai la conviction, comme le président de la République, que toute société doit savoir fixer des interdits. Je crois que la consommation du cannabis, parce qu'elle a un impact sur la santé publique, doit en rester un", avait coupé court Manuel Valls. Nul doute que CannaKorp ne doit pas spécialement chercher à s'exporter par chez nous.

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