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La Belge musulmane dont les selfies sont devenus viraux est rattrapée par de vieux propos antisémites

Les selfies de Zakia Belkhiri, une jeune Belge musulmane, devant une manifestation d'extrême droite à Anvers sont devenus viraux ces derniers jours. Mais l'étudiante a été rattrapée par d'anciennes publications antisémites.

Il y a quelques jours, nous vous parlions de Zakia Belkhiri, une jeune Belge de confession musulmane dont les selfies devant une manifestation d’extrême droite anti-Islam à Anvers étaient devenus viraux.

Mais sur Internet, les casseroles sont aussi rapidement déterrées que la célébrité ne s’acquiert.

Des propos antisémites encombrants

Un tweet antisémite, publié par la jeune fille en novembre 2012, a été exhumé par certains internautes. On peut y lire, en anglais : "Hitler n’a pas tué tous les Juifs, il en a laissé certains. Pour que l'on sache tous pourquoi il les a tués".

#ZakiaBelkhiri n'est une héros mais une antisémite aussi dangereuse que l'ex droite. Voila la nouvelle amie du #PIR pic.twitter.com/baBfHTGVF3

— kerima mendes (@kkerima) 21 mai 2016

Des propos qui dénotent avec le message positif que souhaitait porter la jeune fille.  Elle avait expliqué à Mashable FR : "En faisant une action non violente, je voulais envoyer un message positif et montrer à ces gens que les musulmans sont des gens pacifiques."

Des explications sur Twitter 

Après ces accusations et les nombreux reproches qui ont suivis, la jeune femme a supprimé ses comptes sur tous les réseaux avant de retourner sur Twitter pour s’expliquer dans un tweet. Elle y explique : "Mes opinions d’il y a quelques années visaient les sionistes qui répandent la haine au lieu de l’amour. À tous les autres juifs, que la paix soit avec vous !"

Mais ses explications n’ont pas calmé les ardeurs des internautes. Dans un second message twitter, plus long, Zakia Belkhiri s’est excusée auprès de la communité juive et dit regretter de ne pas avoir supprimé ses anciens messages postés quand elle était "jeune et ignorante", rapporte la BBC

Lundi matin, la jeune fille n'était plus joignable. Mashable FR n'arrivait plus à entrer en contact avec elle par les moyens que nous avions utilisés jusqu'ici : Twitter et Facebook Messenger.

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