
L'OMS a choisi de déclencher l'alerte 6: la grippe A (H1N1) est bien pandémique. Alors que le virus progresse très vite en Australie, le monde entier prend ses précautions. Où en est-on des vaccins? Pas de panique répondent les experts.
Ne pas paniquer, c'est le maitre mot de cette semaine. Malgré le choix de l'OMS de déclencher l'alerte 6, signe que la grippe A(H1N1) est pandémique, la France reste en alerte 5 et ne cesse de répéter qu'elle est bien préparée et que la grippe A est toujours d'une gravité modérée.
Dans le reste du monde, pourtant, la tension est montée d'un cran. Du Mexique à l'Australie, il aura fallu moins d'un mois au virus A(H1N1) pour traverser les mers et toucher un nouveau continent: En Australie c'est l'hiver et le virus se propage vite. A Melbourne et dans le Victoria, les autorités sanitaires sont mobilisées. Des mesures très strictes ont été prises. Reportage de notre correspondante Fanou Filali.
La grande question que se posent maintenant tous les pays du monde, c'est celle des vaccins: y en aura-t-il assez? Quand? Seront-il efficaces?...Pas facile de donner des réponses quand le virus est encore susceptible de muter...La course contre la montre a commencé.
Et si les vaccins sont évidemment le meilleur moyen de contrer la propagation de l'épidémie. Il existe d'autres recettes, très simples, comme éviter tous les rassemblements. En cas de risque trop important, les gouvernements pourraient encourager les salariés à rester chez eux: Le télétravail pourrait donc rapidement se développer dans les pays les plus touchés. Voici un petit scénario fictionnel de ce qui pourrait nous attendre. Mais attention nous en sommes encore très loin!
Enfin dans notre chronique insolite, nous avons décidé de vous montrer que malgré leurs blouses blanches, nos docteurs, nos infirmières, nos chefs de laboratoire sont avant tout humains, pas toujours prêts à risquer leur vie et celle de leurs familles pour leurs patients. Une étude publiée par le New Scientist a revélé qu'en cas de pandémie grave, une grande partie du personnel de santé préférerait rester à la maison. Les travailleurs les moins motivés sont en Grande Bretagne où, d'après les sondages, seuls 15% d'entre eux se présenteraient au travail. Les travailleurs les plus courageux se trouvent à Hong Kong, 85% se disent prêts à prendre des risques...