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Référendum sur le Brexit : Boris Johnson compare l’UE à Hitler

L'ancien maire de Londres Boris Johnson, chef de file des pro-Brexit, a estimé dans un entretien au Sunday Telegraph que l'Union européenne suivait le chemin d'Adolf Hitler et de Napoléon en tentant de créer un super-État européen.

À en croire l'ancien maire conservateur de Londres, l'Union européenne (UE) serait l'incarnation du mal. Lors d'une interview à paraître dimanche 15 mai dans le Sunday Telegraph, Boris Johnson, chef de file du camp pro-Brexit [pro-sortie du Royaume-Uni de l'UE],a estimé que l'UE se comportait comme Adolf Hitler en essayant de créer un super-État.

Celui-ci a déclaré que l'histoire de l'Europe a été marquée depuis 2000 ans par des tentatives répétées de rassembler le continent sous un seul et unique gouvernement, comme pour imiter l'Empire romain.

"Napoléon, Hitler, plusieurs personnes ont essayé de le faire, et cela s'est terminé de manière tragique. L'Union européenne est une autre tentative avec des méthodes différentes", a-t-il affirmé à quelques semaines du référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE.

"Il n'y a pas de véritable loyauté envers l'idée d'Europe"

"Mais, fondamentalement, ce qui manque, c'est l'éternel problème, à savoir qu'il n'y a pas de véritable loyauté envers l'idée d'Europe. (...) Il n'y a pas d'autorité unique qui puisse être respectée ou comprise. C'est la cause de cet immense vide démocratique", a ajouté Boris Johnson, qui est aussi l'un des leaders du parti conservateur du Premier ministre David Cameron, militant lui pour le maintien du pays dans l'UE.

Le Royaume-Uni peut "prospérer comme jamais auparavant" en quittant l'UE, a martelé l’ancien édile samedi.

À moins de six semaines du référendum, prévu le 23 juin, les partisans du Brexit et ceux pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE seraient à égalité, à 50 % chacun, d'après le site web de l'institut What UK thinks sur la moyenne des six derniers sondages.

Parmi les personnes interrogées, 21 % ont déclaré qu'elles faisaient plus confiance à M. Cameron qu'à M. Johnson, contre 45 % qui disent l'inverse, d'après un autre sondage réalisé pour le Sunday Mirror et The Independant.

Avec AFP