![Peugeot signe un doublé historique aux 24 Heures du Mans Peugeot signe un doublé historique aux 24 Heures du Mans](/data/posts/2022/07/14/1657837152_Peugeot-signe-un-double-historique-aux-24-Heures-du-Mans.jpg)
En consacrant deux Peugeot, la 77e édition des 24 Heures du Mans a rendu un verdict sans appel. Après avoir écrasé la concurrence pendant près d'une décennie, Audi a finalement passé la main au constructeur français.
Les huit titres glanés par Audi au cours des neuf dernières éditions n'auront pas suffi à déstabiliser les deux équipages Peugeot, dominateurs dès le début de la course. Le constructeur français a signé un doublé retentissant en plaçant la 908 Hdi-FAP numéro 9 de Brabham, Gené et Wurtz sur la plus haute marche du podium, suivi par la numéro 8 de Sarrazin, Bourdais et Montagny. L’Audi R 15 de McNish, Capello et Kristensen complète la marche.
Dès les qualifications, Peugeot a affirmé sa mainmise sur cette 77e édition. Après avoir décroché la pole position pour la troisième année consécutive, la Peugeot 908 du trio français Sarrazin-Bourdais-Montagny a pris le large dès les premières minutes de course, suivi de près par la 908 de Brabham, Gené et Wurz et l’une des trois Audi.
Des débuts en fanfare auxquels est venu s’ajouter un début de course cauchemardesque pour le constructeur allemand. Dès le troisième tour, Alexandre Prémat, au volant de l’Audi numéro 3, tirait tout droit dans un virage et perdait toute chance de décrocher une victoire après un passage au stand de près de trois quarts d’heure.
Dans la foulée, l’Audi numéro 2, alors en troisième position, connaissait à son tour des soucis techniques. L’Allemand Lucas Luhr, victime d’un survirage, a heurté violemment les rails de sécurité avant d’être contraint à l’abandon.
Peu de temps avant, la Peugeot numéro 8 avait quitté la tête de la course après un arrêt aux stands prolongé de Sébastien Bourdais, et pointait en troisième position à plus d’un tour de la 908 numéro 9 de Wurtz.
Intercalée entre les deux, l’Audi R 15 numéro 1 de McNish, Capello et Kristensen, est parvenue tant bien que mal à contenir les assauts de la numéro 8. Les prémices d’une passe d’armes qui n’aura finalement duré que quelques heures. L’équipage Sarrazin-Bourdais-Montagny, plus rapide que son adversaire, s’est emparé de la seconde place vers 3 heures (GMT+2) pour ne plus jamais la quitter.
La suite n’a fait que confirmer la tendance. Les deux Peugeot ont assis leur domination et se sont envolées en tête de la course, relayant McNish et ses coéquipiers à plus de six tours pour décrocher le premier succès manceau de la marque au lion depuis 1993.