
La Garde nationale tunisienne a mené une opération antiterroriste dans la banlieue de Tunis, mercredi, au cours de laquelle deux jihadistes présumés ont été abattus et 16 autres ont été arrêtés. Des armes ont également été saisies.
Cible d'attaques jihadistes, notamment du fait de sa frontière commune avec la Libye, où sévit l'organisation État islamique (EI), la Tunisie poursuit ses opérations anti-terroristes. Mercredi 11 mai, l'une d'elles a mené à la mort de deux jihadistes présumés et l'arrestation de 16 autres près de Tunis, a déclaré le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
"Lors d'une opération sécuritaire dans le gouvernorat de l'Ariana, les unités de la Garde nationale (équivalent de la gendarmerie française, NDLR) ont pu [mercredi] matin abattre deux éléments terroristes dangereux et armés et arrêter 16 éléments terroristes dangereux recherchés." Des armes ont également été saisies et l'opération se poursuivait en milieu de journée, précise le ministère.
Essor de la mouvance jihadiste en Tunisie
Une habitante de Sanhaji, le quartier où s'est déroulée l'opération, a affirmé à l'AFP que les échanges de tirs entre les forces de l'ordre et les jihadistes présumés avaient duré près de deux heures. Ces derniers "n'étaient pas du quartier, nous ne les connaissions pas. Ils ont loué la maison récemment", a assuré cette Tunisienne qui a préféré rester anonyme.
Le pays fait face depuis sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance jihadiste armée et a été la cible en 2015 de trois attentats majeurs revendiqués par l’EI, qui ont en tout fait 72 morts.
Avec AFP