!["Panama Papers, ou la corruption de la démocratie" "Panama Papers, ou la corruption de la démocratie"](/data/posts/2022/07/21/1658395912_Panama-Papers-ou-la-corruption-de-la-democratie.jpg)
Au menu de cette revue de presse internationale, lundi 11 avril, l’impact des révélations des "Panama Papers" au Royaume-Uni, où David Cameron est mis en difficulté, la mauvaise passe de Donald Trump, une décision de justice pour l’avenir de nos enfants, et la suite de l’enquête sur les attentats de Bruxelles et Paris.
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On commence cette revue de presse internationale au Royaume-Uni, où David Cameron a finalement admis avoir détenu une participation dans une société créée dans un paradis fiscal par son père, mort en 2010.
Cette révélation des «Panama Papers» l’a même contraint à publier, hier, ses six dernières déclarations d’impôts, pour tenter de mettre un terme à la polémique outre-Manche, où ses opposants lui demandent à présent de démissionner. Une opération transparence qui risque toutefois de ne pas suffire, dans la mesure où les révélations, elles, se poursuivent. The Guardian révèle ce matin que le patron du Trésor public britannique, Edward Troup, a été l’associé d’un grand cabinet d’avocats dont la société offshore du père de David Cameron, a été l’une des clientes. D’après le journal, les «Panama Papers» révèlent l’existence, au Royaume-Uni, d’un système où les «super-riches ne contribuent pas à la société, tout en la contrôlant».«Dans un pays où les affaires extra-conjugales sont plus volontiers évoquées en public que les responsabilités fiscales, la publication des feuilles d’impôt du Premier ministre est stupéfiante, mais ça ne s’arrêtera pas là», prévient The Guardian, pour qui les «Panama Papers» ne mettent pas seulement au jour un «problème d’argent ou d’impôts, mais la corruption de notre démocratie».
Aux Etats-Unis, c’est le candidat à la primaire Donald Trump qui semble traverser une mauvaise passe. Alors que sa campagne semble marquer le pas, en particulier depuis la claque de la primaire du Wisconsin, remportée par Ted Cruz, le tycoon à la chevelure orange est l’objet d’une intensification des critiques de ses opposants, dont fait visiblement partie The Boston Globe, qui a décidé de marquer les esprits en proposant hier une fausse Une, la Une qui pourrait être celle du lendemain d’une éventuelle élection de Trump à la Maison-Blanche: «Les expulsions vont commencer», titre le journal, qui tente d’imaginer ce que pourrait être le quotidien des Américains si sa vision «profondément dérangeante» et «anti-américaine», venait à être appliquée: «Les marchés plongent alors que la guerre commerciale se profile», ou encore: «Des soldats américains refusent l'ordre d'exécuter des familles de membres de l’organisation Etat islamique». L’initiative aura-t-elle l’effet escompté? Risque-t-elle plutôt de s’avérer contre-productive? L’intéressé a répliqué en dénonçant une démarche «stupide» et «sans intérêt», une satire qui finirait par valoir au journal un «retour de bâton».
Aux États-Unis, toujours, 21 adolescents ont attaqué en justice le gouvernement et les pétroliers au nom de leur droit à vivre dans un environnement sain. D’après le magazine Forbes, leur plainte, déposée par l'ONG Our Children's Trust avec de nombreux soutiens dans la société civile et le monde scientifique, sommait l'État fédéral de défendre les générations futures contre le réchauffement climatique. La Cour fédéral de l’Oregon leur a donné raison, vendredi, reconnaissant que l’Etat américain allait à l'encontre de la doctrine juridique de la «confiance publique», un principe qui oblige le gouvernement à protéger certaines ressources naturelles afin qu'elles profitent aux citoyens, actuels et futurs.
En Belgique, suite des révélations liées à l’arrestation, vendredi, de Mohamed Abrini, l’un des auteurs présumés des attentats de Paris et de Bruxelles. D’après Le Soir, le jeune homme aurait reconnu être «l’homme au chapeau», le troisième membre du commando qui a frappé Zaventem. Mais le journal belge rapporte que plusieurs experts émettent des doutes sur le fait qu’il s’agit bien de lui, estimant qu’il pu mentir «pour protéger le reste du réseau». Le parquet fédéral belge, en tout cas, «affirme avec certitude qu’il s’agit bien de lui» et que «plusieurs éléments» l’attestent. Les autorités belges qui ont également confirmé, hier, que des coups de téléphone avaient bien été donnés dès 8h10 au centre de crise pour faire évacuer le métro bruxellois, où a eu lieu l’autre attaque du 22 mars, à 9h10 -une info de L’Avenir.
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