En février, l'organisation mondiale de la santé a qualifié l'épidémie de Zika "d'urgence de santé publique mondiale". Depuis un an, l'inquiétude ne cesse de grandir. Plusieurs centaines de cas de microcéphalies ont déjà été diagnostiqués au Brésil et on estime que 3 à 4 millions de personnes pourraient être infectées par le virus d'ici la fin de l'année 2016. Alors comment contrôler sa propagation ?
Face à l’épidémie, une quinzaine de laboratoires se sont lancés dans la course au vaccin, dont le français Sanofi Pasteur. Nous sommes allés à la rencontre des équipes qui cherchent à combattre le virus.
En attendant le vaccin, l’ONU a demandé aux pays touchés d’autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement. Un enjeu de taille en Amérique du Sud, où avorter peut constituer un crime. Au Salvador, le gouvernement a tout simplement appelé les femmes à ne pas avoir d'enfant avant 2018.