Le chroniqueur gastronomique Jean-Pierre Coffe est mort dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 mars.
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Connu pour ne jamais mâcher ses mots (un comble pour un gastronome), il n'a, à plusieurs reprises, pas hésité à régler ses comptes avec l'industrie agroalimentaire à la télévision. La preuve en quatre interventions savoureuses.
1. Le mythique "C'est de la merde !"
En 1992, sur le plateau de "La Grande Famille" sur Canal +, Jean-Pierre pose l'acte fondateur de sa croisade contre la malbouffe en jettant à Michel Denisot et Jerôme Bonaldi des saucisses industrielles : "C’est honteux, c’est pas de la charcuterie, ça, c’est de la merde ! "
2. Jean-Pierre Coffe rêve "d'élever des cochons proprement"
Sur le divan rouge de "Vivement dimanche", l'émission culte de Michel Drucker diffusée sur France 2, Jean-Pierre Coffe pourfend une fois de plus ces industriels qu'il déteste : la maltraitance des animaux, l'Union européenne, tout y passe !
3. La poule bio dans "On n'est pas couché"
En 2010, sur le plateau de Laurent Ruquier, Jean-Pierre Coffe parle de sa collaboration très décriée avec Carrefour, centrée sur la poule bio. Accusé d'aller à l'encontre des idées qu'il avaient jusqu'à présent toujours défendues, le gastronome est forcément bien décidé à régler ses comptes. La cible du jour : Gérard Depardieu, qui l'avait attaqué quelques jours plus tôt en l'accusant de se vendre "à Leader Price pour un paquet de pognon".
4. Jean-Pierre Coffe règle ses comptes avec Nicolas Sarkozy
Dans "Thé ou Café" sur France 2, il raconte qu'il a refusé de tutoyer le ministre de Budget de l'époque, un certain Nicolas Sarkozy, lors d'une émission de télé. Il aurait alors reçu par la suite un contrôle fiscal. Une courtoisie de celui qui deviendra président de la République quelques mois plus tard ?
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