Fermées peu de temps après l'annonce du décès du président Bongo, les frontières du Gabon ont été rouvertes ce mardi. À Libreville, où le calme semble prévaloir, la présidente du Sénat se prépare à devenir chef de l'État intérimaire.
AFP - La mesure de fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes du Gabon, décidée lundi après le décès du président Omar Bongo Ondimba, a été levée mardi, a annoncé le ministère de la Défense.
"Cette mesure est désormais levée à compter de ce jour, mardi 9 juin 2009. Toutes les autres mesures relatives à la sécurité des personnes et des biens restent en vigueur", affirme le ministère dans un communiqué lu à l'AFP par un de ses responsables.
La veille, le ministère avait pris "des mesures conservatoires dont la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes", ainsi que "la mise en place de toutes les composantes des forces de défense" à travers le pays et "la sécurisation des sites et des bâtiments administratifs sensibles", dont des ministères et sièges de médias publics.
La situation était calme et l'activité normale mardi à Libreville. Mais des forces de l'ordre étaient visibles en différents endroits stratégiques.
Dans son communiqué, le ministère de la Défense "précise qu'il n'y a pas de couvre-feu sur l'ensemble du territoire national" et invite les populations à "vaquer librement à leurs occupations quotidiennes".
Le ministère des Transports souligne de son côté, dans un communiqué séparé diffusé par les médias publics, que la réouverture des frontières autorisait "la reprise des vols des compagnies régulières".