Au lendemain de la journée de mobilisation contre la loi Travail dite loi El Khomri, le président François Hollande s'est voulu rassurant. "La jeunesse" est "sa priorité".
C’est sa première sortie de la plus grosse journée de mobilisation contre la loi Travail, le 9 mars dernier. François Hollande a voulu se montrer à l'écoute, comme tout chef d'Etat en situation de gestion de crise.
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"La loi peut être améliorée", a-t-il avancé, "il y a forcément des éclaircissements à donner et des corrections à établir par rapport à ce qui pouvait être mis dans une première intention."
"La jeunesse aura des ressources dégagées pour elle."
"Si une concertation a été engagée à ma demande, c’est pour apporter des éclaircissements, lever des inquiétudes, améliorer le dispositif pour permettre de convaincre, tout en gardant l’esprit : qu’il y ait plus d’embauches, plus d’emplois, plus de jeunes qui rentrent en CDI.", a ajouté le chef de l'Etat, dont la côte de popularité est actuellement en baisse.
François Hollande a également tenu à rappeler " ce qui a été fait depuis 2012 sur l’éducation, l’université, le logement, l’insertion sur le marché du travail". Il promet : "C’était ma priorité, elle ne changera pas. Jusqu’à la fin du quinquennat, la jeunesse aura des ressources qui seront dégagées pour elle."
Ces déclarations sonnent comme un moyen de rassurer la jeunesse, alors que le Premier ministre, Manuel Valls recevait les syndicats d'étudiants et de lycéens ce vendredi 11 mars. Un rendez-vous qui n'est pas parvenu à apaiser la situation, puisque le président de l'Unef, William Martinet, a estimé que "le désaccord de fond" avec le gouvernement reste "reste entier". L'Unef a appelé à "amplifier la mobilisation".
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