Les Iraniens sont appelés à voter vendredi pour des élections législatives très attendues depuis l’accord sur le nucléaire. Les modérés misent d'ailleurs sur ce succès diplomatique pour tenter de renforcer leur assise face aux conservateurs.
Pour le dernier jour de campagne législative en Iran, les correspondants de France 24 à Téhéran, Mariam Pirzadeh, Sanam Shantyaei et Mahmoud Hamedi sont allés à la rencontre des candidats et des partisans des deux camps, conservateur et réformateur.
Près de 55 millions d'électeurs sont appelés à renouveler, vendredi 26 février, les membres du Parlement et de l'Assemblée des experts, des religieux chargés de nommer et de remplacer au besoin le Guide suprême, deux instances aujourd’hui dominées par les conservateurs. Mais la donne pourrait bien changer...
Depuis l’accord sur le nucléaire, signé en juillet 2015, les réformateurs espèrent capitaliser des voix sur ce succès diplomatique et ainsi renforcer leur présence au Parlement. Les conservateurs, au contraire, nourrissent une grande méfiance à l'égard des puissances occidentales – en premier lieu les États-Unis pourtant signataires de l'accord nucléaire –, et mettent régulièrement en garde contre leur "infiltration" politique, économique et culturelle sur le territoire iranien.
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