La CAF, avec ses 54 pays affiliés, a décidé vendredi d'apporter "son soutien entier" à la candidature du cheikh Salman à la présidence de la Fifa. Une décision prise "à l'unanimité" selon le deuxième vice-président de l'institution.
La Confédération africaine de football (CAF) a apporté, vendredi 5 février, son "soutien entier" à la candidature du cheikh Salman (Bahreïn) pour succéder à Joseph Blatter à la présidence de la Fifa.
"Le comité exécutif de la CAF a décidé qu'il donnera son soutien entier à la candidature du cheikh Salman pour la présidence de la Fifa", a déclaré à la presse à Kigali le premier vice-président de la CAF, Suketu Patel, à l'issue d'une réunion du comité exécutif de l'institution.
Le deuxième vice-président, Almamy Kabele Camara, a précisé devant les médias que la décision avait été prise à "l'unanimité".
Le soutien entier de la CAF pourrait s'avérer décisif sur l'issue de l'élection du successeur de Joseph Blatter, le 26 février à Zurich.
Avec 54 pays affiliés, la CAF dispose en effet du plus gros réservoir de voix au Congrès de la Fédération internationale, devant l'UEFA (Europe, 53 voix), l'Asie (46), la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, 35 voix), l'Océanie (11) et l'Amérique du Sud (10).
Quatre des cinq candidats à la présidence de la Fifa avaient fait le déplacement dans la capitale rwandaise, qui accueille actuellement le Championnat d'Afrique des nations (Chan) : le cheikh Salman, président de la Confédération asiatique (AFC), le Suisse Gianni Infantino, numéro deux de l'UEFA, le Sud-Africain Tokyo Sexwale et le Français Jérôme Champagne, ex-secrétaire général adjoint de la Fifa. Seul le prince jordanien Ali était absent.
Avec AFP