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On commence cette revue de presse internationale en Centrafrique, où les électeurs votent aujourd’hui pour élire leur président et leurs députés.

Ce scrutin est présenté comme un premier pas vers la paix dans un pays qui vient de traverser presque trois ans de violences entre chrétiens et musulmans. Libération évoque un processus électoral qui tient de "la quête du Graal" pour les Centrafricains, des élections "à marche forcée, voulues par une communauté internationale, France en tête, désireuse de tourner la page, malgré l’insécurité et les difficultés logistiques". À Bangui, les habitants disent qu’ils sont "fatigués", mais qu’ils veulent "voter pour la paix", au point de se surprendre à espérer – "un sentiment presque oublié après trois années de crise, initiée par le coup d’État contre le président Bozizé par la Séléka", rappelle Libé. Le Figaro explique qu’un scrutin réussi permettrait à la France de voir enfin venir le terme d’un engagement qui lui coûte cher, l’opération Sangaris.

En Belgique, la police a annoncé mardi l'arrestation de deux personnes, soupçonnées de préparer des attentats à Bruxelles le soir du 31 décembre. D’après Le Soir, le commissariat et la Grand place de Bruxelles auraient été visés. L’arrestation de ces deux suspects met-elle pour autant un terme à la menace ? Interrogé sur la possibilité d’annuler les festivités prévues demain soir, le bourgmestre de Bruxelles répond qu’il ne veut pas "décider trop vite de tout annuler, pour que l’on dise après qu’(il) n’aurait pas dû le faire". S’agissant des deux hommes, La Libre Belgique, qui reprend une info de la RTBF, évoque deux hommes originaires d’Anderlecht, domiciliés dans le même quartier, et dont l’un serait déjà connu des forces de l’ordre pour des faits de vandalisme. Les deux suspects se connaîtraient, et feraient tous deux partie d’un club de motards de la capitale, les "Kamikazes Riders". Un gang dont le nom aurait déjà été cité dans des affaires de départs en Syrie.

La Syrie où l’organisation État islamique vient de subir plusieurs revers ces dernières semaines, ce qui semble la conduire à intensifier ses actions en Turquie. La "guerre secrète" que le groupe jihadiste mène sur le sol turc a conduit à l’assassinat, dimanche, de Naji Jerf, un journaliste syrien opposé à la fois à Damas et à l’organisation terroriste. Il a été exécuté à Gaziantep, alors qu’il venait d’obtenir un visa pour la France, selon Le Monde, qui rapporte que son assassinat a «pétrifié» la colonie d’intellectuels et de journalistes syriens exilée dans la ville turque. À la fin du mois d’octobre, deux militants du collectif "Raqqa se fait massacrer en silence", avaient déjà été exécutés dans un appartement de Sanliurfa, au sud de la Turquie.

L’année 2015 qui s’achève aura été marquée par l’omniprésence de la menace djihadiste. Qu’en sera-t-il en 2016 ? Dans un dessin du China Daily, on voit la nouvelle année être l’objet d’une fouille très serrée, après être passée par un portique de sécurité: 2016 sera toujours placée sous le signe de cette menace. The Daily Beast, qui a regardé dans sa boule de cristal, annonce une année 2016 "totalement dingue" - du moins pour la politique américaine. D’après le site, Donald Trump aurait de bonnes chances de remporter la primaire républicaine, la primaire démocrate étant très probablement remportée par Hillary Clinton, donnée victorieuse d’un éventuel duel avec Trump.

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