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Yémen : un cessez-le-feu est entré en vigueur

La coalition militaire menée par l'Arabie saoudite a annoncé l'entrée en vigueur mardi d'un cessez-le-feu au Yémen, où le conflit entre les rebelles chiites houthis et le gouvernement fait rage depuis plus de neuf mois.

Un cessez-le-feu entre les rebelles houthis et les forces progouvernementales est entré en vigueur mardi 15 décembre au Yémen, a annoncé la coalition militaire arabe qui intervient dans le pays sous l'égide de l'Arabie saoudite. Malgré la trêve, sept civils ont été tués dans des bombardements, indique une source médicale.

La durée de ce cessez-le-feu devrait être de sept jours, éventuellement renouvelables, avait indiqué la présidence yéménite le 8 décembre.

Cette trêve prendra effet avant l'ouverture, mardi, de pourparlers de paix, qui doivent se tenir sous l'égide de l'ONU dans un lieu tenu secret en Suisse.

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Yémen : un cessez-le-feu est entré en vigueur

Les Houthis, issus de la minorité zaïdite (une branche du chiisme) et alliés à de puissantes unités militaires restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, se sont emparés depuis juillet 2014 de larges pans du Yémen, dont la capitale Sanaa et de provinces du nord-ouest, de l'ouest et du centre qu'ils contrôlent toujours.

Les forces antirebelles ont reconquis cet été cinq provinces du sud, dont celle d'Aden, deuxième ville du pays.

De précédentes tentatives de négociations et de cessez-le-feu ont échoué au Yémen, où la guerre a fait depuis mars au moins 6 000 morts et 28 000 blessés, dont de nombreux civils, et a directement affecté 80 % de la population de ce pays pauvre de la péninsule arabique.

Des jihadistes, en particulier de l’organisation de l’État islamique (EI), ont par ailleurs profité du chaos dans lequel est plongé le Yémen pour avancer leurs pions. Depuis le printemps, l'EI a revendiqué des attaques spectaculaires et meurtrières contre des mosquées fréquentées par des chiites et des cibles gouvernementales et de la coalition arabe.

Avec AFP