L'armée de l'air brésilienne annonce avoir découvert de "petits débris" d'un avion dans l'Atlantique, à 650 km au nord-est de l'île de Fernando de Noronha, sans pouvoir confirmer s'il s'agit de l'Airbus A330 d'Air France qui a disparu.
Ce mardi matin à l’aube, l’armée de l'air brésilienne a repéré dans l'Atlantique des "petits débris" qui pourraient appartenir à l’Airbus A330 d'Air France qui a disparu dans la nuit de dimanche à lundi. Les objets, parmi lesquels un siège, un gilet de sauvetage et des débris métalliques, ont été localisés à 650 kilomètres au nord-est de l'île de Fernando de Norohna. Des traînées de carburant ont également été observées. L’avion français - qui reliait Rio de Janeiro à Paris avec à son bord 228 personnes dont 12 membres d’équipage - venait de survoler cette île lorsque son dernier appel a été enregistré à 01h33 GMT.
Pour l'instant, il n'ya aucune assurance formelle que ces pièces appartiennent bien à l'avion disparu. Elles doivent d’abord être récupérées. Elles seront ensuite identifiées, notamment grâce aux numéros de série, a assuré le colonel Jorge Amaral à la presse.
Interrogé sur d’éventuelles découvertes, le ministre de l'Ecologie français, Jean-Louis Borloo, a affirmé que la "priorité absolue" était de "retrouver les boîtes noires". "C'est une course contre la montre", a-t-il ajouté, précisant que la zone probable où s'est produite la catastrophe aérienne était désormais "presque complètement délimitée".
Les recherches, qui mobilisent la France, le Brésil, mais également les Etats-Unis, se poursuivent dans le secteur où l’avion a disparu, à 100 kilomètres de l'espace aérien du Sénégal, une zone de turbulences appelée Pot-au-noir où se rencontrent des masses d'air des deux hémisphères.
Selon les autorités brésiliennes et françaises, les chances de retrouver des survivants son désormais quasi-nulles.