
Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 3 décembre, le feu vert du Parlement britannique à l’extension des frappes à la Syrie, les accusations que s’adressent Poutine et Erdogan, et la fusillade de San Bernardino, en Californie, qui a fait au moins 14 morts.
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On commence cette revue de presse internationale au Royaume-Uni, où le parlement a voté cette nuit en faveur d’une extension des frappes aériennes contre le groupe Etat islamique en Syrie.
Le Royaume-Uni a effectué ses premières frappes aériennes dès ce matin, quelques heures, seulement, après le feu vert du Parlement, d’après le ministère de la Défense britannique. Le pays est donc déjà sur «le chemin de Raqqa», le fief syrien du groupe djihadiste, comme le titre The Independent, qui a choisi de montrer un manifestant se cachant sous un camion pour échapper aux forces de l’ordre - c’était hier, alors que les parlementaires débattaient de l’opportunité d’étendre les frappes. Des dizaines de manifestants s’étaient rassemblés devant Westminster pour dire «non» aux frappes en Syrie. Ils n’auront donc pas eu gain de cause, constate The Guardian, qui estime que la Grande-Bretagne a accompli un pas «décisif», et évoque le discours jugé crucial, en ce sens, du député travailliste Hilary Benn. The Guardian rappelle que le vote des parlementaires a été soumis à plusieurs conditions: que les frappes ne touchent pas les civils, que les efforts diplomatiques soient redoublés, et que la Grande-Bretagne s’engage à accueillir davantage de demandeurs d’asile, car «plus de guerre, c’est aussi plus de réfugiés». Les tenants d’une extension des frappes à la Syrie assurent que le Royaume-Uni prend un risque, mais un «risque calculé» - c’est l’argument avancé par The Times.
La Russie de Poutine accuse ouvertement la Turquie d’Erdogan de se livrer au trafic de pétrole avec le groupe Etat islamique. D’après The Moscow Times, le président russe affirme que la Turquie a abattu l’un de ses avions «pour protéger les livraisons de pétrole de l’Etat islamique», accusant directement «Erdogan et sa famille d’être impliqués dans ce commerce illégal». Le quotidien turc Hurryiet rapporte quant à lui que le président Erdogan crie à la calomnie et rappelle que le régime d’Assad, toujours soutenu par la Russie, est le premier bénéficiaire de ce trafic.
On termine cette revue de presse aux Etats-Unis, à San Bernardino, en Californie,, où une fusillade a fait au moins 14 morts dans un centre d’aide aux handicapés, hier soir. Les deux auteurs présumés de cette attaque, un homme et une femme, ont été tués lors d'un échange de tirs avec la police. Mais leur mobile reste, pour l'instant, inconnu, d’après The LA Times, qui rapporte que FBI de Los Angeles, n'a ni confirmé ni écarté l'hypothèse d'un acte terroriste. La fusillade de cette nuit est la plus meurtrière aux Etats-Unis depuis la tuerie de Newton en 2012, où un tireur avait abattu 26 personnes. Plus de 350 fusillades au cours desquelles au moins quatre personnes sont mortes, ont eu lieu depuis le début de l’année. Cette énième tragédie vient, une énième fois, relancer le débat sur les armes à feu aux Etats-Unis. Mais le pays essaie-t-il seulement de s’attaquer au problème?, demande The New York Times.
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