
Le comité exécutif de la Fifa envisage de passer de 32 à 40 pays qualifiés pour le Mondial-2026, sans toutefois avoir arrêté sa décision. En revanche, le gouvernement du football mondial a validé une limitation à 12 ans des mandats présidentiels.
Alors que la France doit accueillir le tout premier Euro à 24 sélections, du 10 juin au 10 juillet 2016, la tendance semble à l’ouverture dans le milieu du football international. La Fifa est actuellement en train de plancher sur un élargissement du nombre de qualifiés pour l’édition 2026 de la Coupe du monde. De 32 pays représentés en phase finale à l’heure actuelle, la nouvelle formule permettrait à 40 sélections de prendre part au tournoi.
Cette proposition, qui a été évoquée jeudi 3 décembre lors du Comité exécutif, n’a pour l’heure pas été avalisée, mais l’instance suprême du football a confirmé qu’elle serait étudiée ultérieurement.
Elle n’a donc pas été intégrée au vaste projet de réforme validé par le Comité exécutif, qui débattait jeudi midi en marge de la crise actuellement traversée par l’instance. Plusieurs membres de la Fifa ont été interpellés tôt jeudi matin, à Zurich (Suisse). Ils doivent être entendus dans le cadre d’une vaste enquête portant sur des soupçons de corruption.
Vers une limitation du mandat présidentiel
Pour l’heure, l’hôte du Mondial-2026 n’est toujours pas connu. Le processus d’attribution du tournoi a été suspendu en juin 2015 à la suite des scandales qui ont frappé la Fifa ces derniers mois, aboutissant notamment à l’interpellation de plusieurs hauts responsables de l’instance sur fond de suspicion de corruption lors de l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022, respectivement organisées par la Russie et le Qatar.
Plusieurs autres mesures ont en revanche été adoptées par le Comité exécutif. La plus significative d’entre-elles concerne la présidence, qui sera désormais soumise à une limitation du nombre de mandats consécutifs. Si le Congrès extraordinaire du 26 février adopte ces nouvelles règles, le prochain président de la Fifa ne pourra exercer plus de trois mandats de quatre ans, soit 12 années de pouvoir. Une décision qui s’appliquerait également à la plupart des hauts responsables de l’instance.