
Sept avions et hélicoptères ainsi que trois bateaux sillonnent la zone où est censé se trouver l'Airbus A 330 d'Air France, disparu alors qu’il ralliait Paris depuis Rio de Janeiro. Le Brésil envisage de poursuivre les recherches cette nuit.
Trois avions de l’armée française et deux bateaux de la Marine nationale ont été dépéchés par la France à la recherche de l'Airbus A 330 d'Air France disparu entre le Brésil et la France, a expliqué à FRANCE 24 le porte-parole de l’état-major des armées, Christophe Prazuck.
Il s’agit de deux Bréguet Atlantique 2 et d’un Falcon 50, plus petit. "L’un d’entre eux a décollé cet après-midi. Disposant de 12 heures d’autonomie, il est en train de passer quatre heures sur la zone de recherche", affirmait-il lundi soir sur notre antenne. Dès mardi matin, "deux autres avions seront en place à Dakar. Ils permettront de continuer les recherches si rien n’a été trouvé".
Disposant de radars et de sonars, l’avion a décollé de Dakar et a commencé ses recherches à la dernière localisation connue de l’avion. "On continue en extrapolant la route et en imaginant les dérives possibles", a expliqué le porte-parole. La zone de recherche s’élargit donc au fil des heures.
Les avions recherchent des objets flottants "qui montreraient qu’il s’est passé quelque chose de particulier à un endroit".
Deux bateaux sont également en route vers la dernière position connue de l’avion. Stationné dans les Antilles pour l’un, dans le golfe de Guinée pour l’autre, ils mettront plusieurs jours avant d’arriver sur place.
L’armée de l’air brésilienne a lancé tôt lundi matin d’importantes opérations de recherche depuis l’archipel Fernando de Noronha, à 350 km des côtes brésiliennes. Cinq avions, deux hélicoptères, ainsi que trois navires, participaient aux recherches dans une zone située à plus de 1 100 km au nord-est du pays.
Un avion espagnol s’est également joint aux recherches. "Il est parti en tout début d’après-midi", a annoncé lundi le ministère espagnol de l’Intérieur.
La France a également sollicité le concours des satellites militaires américains, dont les données devraient être épluchées.