Un soldat français, grièvement blessé en octobre dernier lors d’une opération au Mali, est mort ce jeudi, a annoncé l’Élysée dans un communiqué. Le chef de l'État français a fait part de sa "très grande tristesse".
Alexis Guarato, un membre des forces spéciales – grièvement blessé en octobre - est décédé des suites de ses blessures, a annoncé jeudi 26 novembre la présidence de la République. Son véhicule avait sauté sur une mine le 13 octobre au Mali. Deux autres soldats avaient été blessés.
#Barkhane : le SGC Alexis Guarato est mort au combat engagé dans la lutte contre les groupes armés terroristes pic.twitter.com/jA1ofGCvHc
— État-Major Armées (@EtatMajorFR) 26 Novembre 2015"C'est avec une grande tristesse que le président de la République a appris la mort cette nuit d'un sergent-chef du commando parachutiste de l'air N°10", basé à Orléans-Bricy (Loiret), a déclaré l'Élysée dans un communiqué."[Le président] exprime son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales" et salue le courage des soldats français engagés "pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes".
L'opération Barkhane compte 3 500 militaires français, dont environ 1 300 au Mali. Elle est concentrée sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes jihadistes. Barkhane a succédé à l'opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali.
Son décès porte à 12 le nombre de soldats français morts au Mali. En août, un soldat de 23 ans était par ailleurs décédé à la suite d'un "tir accidentel" effectué par l'un de ses camarades dans l'enceinte d'un camp de la force Barkhane, à Gao.
Avec AFP