Le Sénégalais Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme, a démissionné, a annoncé mercredi le Comité international olympique. L’homme âgé de 82 ans a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé.
Le Sénégalais Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, a démissionné du Comité international olympique (CIO) dont il était membre honoraire, a annoncé mercredi 11 novembre l'instance sportive dans un email transmis à l'AFP.
Diack, 82 ans, est soupçonné d'avoir reçu en 2011 un peu plus d'un million d'euros de pots-de-vin pour taire les résultats positifs d'athlètes russes dopés. Le comité exécutif du CIO, sur proposition de la commission d'éthique, avait décidé mardi de le suspendre provisoirement à la suite de sa mise en examen par la justice française.
Président de l’IAAF de 1999 à 2015 avant de céder son poste au Britannique Sebastian Coe, Lamine Diack n’a pas réussi à se défaire du fléau du dopage. Son propre fils, Pape Massata Diack, chargé de mission marketing au sein de la Fédération internationale, a été contraint de quitter l'instance, accusé d'être impliqué dans cette affaire de corruption visant à couvrir des cas de dopage en Russie.
Le conseiller juridique de Diack, l'avocat Habib Cissé, 44 ans, a également été mis en examen, uniquement pour corruption passive, tout comme le médecin français Gabriel Dollé, qui était en charge de la lutte antidopage à la fédération internationale jusque fin 2014.
Avec AFP et Reuters