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Blackberry lance aux États-Unis, vendredi, son premier smartphone sous Android baptisé Priv. Le constructeur canadien, en perte de vitesse, espère ainsi revenir dans la course en misant sur le système d'exploitation de Google.

Blackberry bouge encore. Le constructeur canadien de smartphones, en déclin continu depuis des années, a lancé aux États-Unis, vendredi 6 novembre, le Priv, son nouveau téléphone portable... sous Android, le système d'exploitation de Google.

C'est la première fois que Blackberry, pionnier des smartphones, sort un terminal qui n'est pas équipé par un système d'exploitation maison. Mais l'échec de BB10, sorti en 2012 dans une indifférence quasi-générale, a convaincu la direction du groupe qu'il fallait tourner la page.

Sécurité et clavier physique

Blackberry rejoint donc l'armée des constructeurs qui essaient de se faire une place au soleil grâce à Android. Mais comment le Canadien peut-il espérer se faire remarquer face à Samsung, Sony ou encore HTC, qui se partagent l'essentiel du marché des smartphones concurrents d'Apple ?

Le constructeur nord-américain espère capitaliser sur ses points forts d'autrefois. Le Priv est l'un des très rares smartphones a être équipé d'un clavier physique - qui a toujours été la marque de fabrique de Blackberry - et sa suite de logiciels pour protéger les données sur le téléphone peuvent séduire les clients professionnels, le cœur de cible du constructeur depuis le début.

Pas sûr pour autant que ce soit suffisant pour remettre la marque sur le devant de la scène mobile. Avec 0,3 % de parts de marché actuellement, le constructeur a un très long chemin à faire pour montrer qu'il compte encore. Est-ce qu'un clavier physique et une messagerie ultra-sécurisée seront suffisants pour réussir cet exploit ?