logo

L’homme qui avait précipité sa voiture sur les grilles d'une caserne de l'armée belge à Flawinne lundi a été interpellé. La piste terroriste "n’est pas privilégiée".

La piste terroriste "n'est pas privilégiée" dans l'enquête sur l'attaque à la voiture contre une caserne militaire de Flawinne, près de Namur, dans le sud de la Belgique, lundi 26 octobre. Le suspect, qui avait pris la fuite a été interpellé par la police, selon le procureur de Namur.

La voiture de l'assaillant, qui a précipité son véhicule contre le portique d'entrée de la caserne militaire ne contenait pas d'explosifs, a ajouté le procureur du Roi, Vincent Macq, lors d'une conférence de presse.

Le suspect, originaire de Namur, est né en 1983 et est "inconnu des autorités judiciaires", a précisé le magistrat. L'homme avait été candidat pour rejoindre les para-commandos en 2010.

"Coups de semonce"

Les militaires qui gardaient l'entrée de cette base hébergeant quelque 650 militaires d'un bataillon de commandos ont "tiré une dizaine de coups de semonce" quand le suspect a tenté de forcer le passage, a indiqué de son côté le ministre de la Défense Steven Vandeput, dans un communiqué.

"Personne n'a été blessé lors de l'incident. En prenant la fuite hors de la caserne, l'intrus a ensuite abandonné sa voiture et a continué à pied", a ajouté le ministre. Selon le procureur, le suspect, qui n'a pas opposé de résistance lors de son arrestation, avait pour "seule arme" sa voiture.

Au moment de l'incident, une cinquantaine de soldats étaient présents sur la base, désertée par son bataillon qui participe actuellement à un exercice militaire de l'Otan à Saragosse en Espagne.

Avec AFP

Tags: Belgique, Armée,