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Après la fermeture de la frontière hongroise, la Slovénie doit gérer un soudain afflux de migrants. Le Premier ministre a annoncé samedi que la police serait épaulée par l’armée.

En Slovénie, le Premier ministre Miro Cerar a annoncé samedi 17 octobre devoir faire appel à l'armée pour une assistance "logistique" face au flux de migrant qui a commencé à transiter par son territoire, après la fermeture de la frontière entre la Hongrie et la Croatie.

Cette assistance comprendra "une surveillance par hélicoptère, des camions et d'autres moyens logistiques", a détaillé le ministre de l'Intérieur, Bostjan Sefic, soulignant qu'elle n'aurait "pas de pouvoirs de police".

Au moins 2 400 migrants devaient entrer en Slovénie samedi

Le flux de migrants a commencé à traverser la Slovénie en direction de l'Autriche dans des conditions qualifiées de "fluides" par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Au minimum 2 400 migrants devaient entrer en Slovénie au cours de la journée de samedi, un chiffre susceptible de tripler dans les prochains jours.

La Slovénie a annoncé disposer de 8 000 places d'hébergement temporaire, soit la moyenne du nombre de migrants susceptibles de transiter quotidiennement. Mais en pratique, un certain nombre a traversé ce petit pays en quelques heures seulement, samedi, pour gagner la frontière autrichienne.

L'Autriche, qui avait anticipé cet afflux et renforcé la présence des forces de l'ordre à la frontière, offre aux migrants la possibilité de déposer une demande d'asile ou de continuer leur route vers l'Allemagne, la destination de choix de la majorité d'entre eux.

Avec AFP