
Au menu de cette revue de presse internationale, lundi 1er octobre, les frappes russes sur la Syrie, et le débat qu’elles suscitent. Et deux –peut-être- futures First Ladies, Kim et Melania.
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On commence cette revue de presse internationale en Syrie, où la Russie a effectué, hier, ses premiers bombardements à Homs et Hama.
La «guerre sainte» de Vladimir Poutine fait la une de L’Orient Le Jour, qui relève que s’est la première fois depuis des décennies que la Russie intervient militairement aussi loin de son territoire - une intervention que l’Église orthodoxe russe a qualifiée de «guerre sainte», et qui aurait lieu, d’après le président russe, en réponse à la demande de Damas. Le quotidien libanais rapporte que des sources russes et syriennes pro-Assad affirment que ce sont des cibles du groupe État islamique qui ont été visées, mais que la France et les États-Unis émettent des doutes sur la véracité de ces déclarations, les frappes ayant eu lieu dans des zones où il n’y aurait probablement pas de forces appartenant au mouvement. D’après l’opposition syrienne, ces raids ont fait une dizaine de victimes parmi les civils.
Des bombes qui frappent loin des lignes de front tenues par le groupe Etat islamique, c’est aussi l’analyse du Guardian, qui montre les dégâts occasionnés dans la ville de Talbiseh, dans le nord de la province de Homs. Le quotidien britannique évoque «une grave escalade» de la guerre en Syrie, alors que le chef du Pentagone, Ashton Carter, a dit avoir demandé aux responsables militaires américains de rencontrer leurs homologues russes pour éviter que les deux camps entrent en conflit.
La plupart des journaux russes relaient ce matin la version du Kremlin. Le quotidien moscovite Kommersant titre: «La Russie a commencé à bombarder la Syrie», en indiquant que le ministère de la Défense a diffusé des vidéos montrant les frappes sur «des positions du groupe Etat islamique».
Des images évoquées également par The New York Times, qui rapporte qu’elles ont été visionnées par des blogueurs russes qui ont perfectionné leur savoir-faire dans le passé en analysant les preuves diffusées sur les réseaux sociaux au moment de la guerre en Ukraine, et que ces blogueurs affirment que ces frappes ont touché, non pas par le groupe Etat islamique, mais par des rebelles opposés et au groupe Etat islamique et à Assad, certaines de ces frappes ayant touché la banlieue de Latamna, dans la province de Hama, beaucoup plus à l’ouest que les positions tenues par Daech.
Qu’elles visent ou non les ennemis de Washington, ces frappes confirment en tout cas la volonté de Vladimir Poutine de s’imposer au premier plan du conflit syrien, d’après The Daily Beast, qui explique en substance que le président russe bouleverse la donne, et qu’il va bien falloir s’en accommoder. D’autant que le patron du Kremlin se serait engagé «dans une guerre qu’il n’a pas les moyens de perdre», selon The Independent, qui rappelle que l’opposition syrienne modérée a été décimée depuis un an, et juge qu’il s’agit là d’un argument supplémentaire en faveur d’une coordination, sur le terrain, avec la Russie.
On termine avec l’info de la semaine: Kim Kardashian ne savait pas que son mari, Kanye West, souhaitait devenir président des États-Unis en 2020. D’après The Daily Beast, la star a fait cette confidence dans une émission télé, hier. Kim succèdera donc peut-être dans les salons de la Maison-Blanche à Melania, l’épouse de Donald Trump, qui est en lice, lui, pour la présidentielle de l’année prochaine. Le très sérieux Washington Post nous en apprend un peu plus sur le sujet…
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